L’existence est un jeu où l’esprit s’incarne dans la matière et interagit avec elle selon certaines règles qu’il définit. Les joueurs, des esprits individuels, se lancent dans cette expérience sociale pour explorer leur propre potentiel (infini) et découvrir les multiples facettes de le perception.
(« L’Enchantement du 144« , Everard Cordier)
Nous vous présentons ici:
- Le jeu actuel des dominateurs, les « élites parasites »
- Un nouveau jeu des chevaliers
Textes de loi du « jeu des élites parasites »
TitrePremier :Hypothèse matérialiste
Article premier : Les joueurs doivent tous accepter d’admettre que la matière et l’énergie sont à la base de tout. L’esprit, l’âme et la conscience ne sont pas reconnues dans la loi et n’ont pas de droits.
Titre II : Inégalités entre les joueurs
Article 2 : Les joueurs sont inégaux : certains écrivent les règles du jeu (les « maîtres du jeu ») tandis que d’autres sont tenus de les suivre (les « citoyens »).
Article 3 : Les joueurs de type « citoyen » sont soumis d’office dès la naissance aux règles locales sans possibilité de choix, par tromperie, via leur personne juridique NOM PRENOM.
(La « tromperie du nom légal« .)
Titre III : Techniques de jeu
Article 4 : Les joueurs utilisent exclusivement leur médiocre compréhension de la causalité chronologique et des actions dans la matière pour orienter leur jeu et essayer d’obtenir des résultats.
Article 5 : Les maîtres du jeu travaillent sans relâche pour maintenir le mal-être des citoyens et les vibrations basses de leur environnement.
Article 6 : Les joueurs reconnaissent que les contraintes de la substance (matière, énergie, espace, temps) sont des problèmes insolubles, auxquels l’être humain doit s’adapter sans discuter. Ces contraintes déterminent la voie de l’humanité, sans possibilité de remise en question.
Article 7 : Les maîtres du jeu possèdent les ressources, ils peuvent interdire l’usage de substances artificielles ou éléments naturels.
Titre IV : Priorités du jeu
Article 8 : Les joueurs mettent en avant la productivité, les bénéfices, le chiffre d’affaires, la croissance, les parts de marché, etc., au détriment de l’être humain.
Article 9 : Les joueurs privilégient la propriété plutôt que le bon usage des ressources, qui sont la propriété exclusive des maîtres du jeu. (Le citoyen ne pouvant qu’en être « titulaire » via sa personne juridique.)
Article 10 : Les joueurs favorisent la rivalité plutôt que l’entraide et la coopération. L’objectif est de gagner contre les autres en les écrasant.
Titre V : Restriction des initiatives individuelles
Article 11 : Toutes les initiatives individuelles sont encadrées et empêchées par des réglementations et une hiérarchie décisionnelle pyramidale.
Article 12 : Seuls les représentants des citoyens peuvent proposer de nouvelles règles et contraintes, qui doivent être validées par les maîtres du jeu.
Nous proposons un nouveau jeu, aux règles que nous considérons comme bienveillantes, vertueuses et naturelles, bien loin des lois, tant écrites que tacites, qui régissent l’ancien monde. L’être et la vie sont les axes centraux de notre philosophie. Nous ne tolérons, en aucune manière, la violation de la dignité de l’être. Nous ne consentons pas à ce que la création soumette l’esprit créateur. Chaque être est doté d’un droit naturel à l’existence et peut prétendre à l’usage de ressources. Dans notre jeu, nul n’est supérieur à un autre joueur. Il n’existe que des rôles, des objectifs et des façons différentes de jouer.
Les limitations de la matière, comme la « rareté des ressources » et la conservation de l’énergie, ne peuvent pas servir d’axes de développement à l’humanité, comme le prétendent les mondialistes qui les possèdent.
Nous ne pouvons pas accepter que l’Esprit soit mis dans une boîte, ou que des ressources naturelles soient interdites. Il est grand temps de demander et recevoir, ou de se demander et de se donner, comme il se doit, sa propre substance spirituelle.
Ce que nous proposons va bien au-delà du simple amusement : il s’agit de la démonstration de l’idéalisme et la réfutation de l’idéologie dominante du matérialisme scientiste.
Permettez-moi de vous présenter quelques règles du nouveau jeu :
Le nouveau jeu des chevaliers souverains
- Hypothèse spiritualiste : il existe une dimension au-delà de la matière et de l’énergie, l’esprit, qui a le contrôle sur la substance. Les joueurs ne sont pas assimilés à leur personnage : ils le jouent.
- Les joueurs considèrent les contraintes de la substance (matière, énergie, espace, temps) comme des défis à surmonter, et non pas comme des voies qui dirigent ou orientent l’humanité et l’esprit.
- Chaque être est souverain, libre de ses décisions à tout moment. Aucun joueur n’est enchaîné par des règles écrites et des contrats.
- Le jeu n’est pas un travail, mais plutôt une série d’activités, dont la pratique peut débuter et se terminer à volonté.
- L’initiative personnelle est le moteur des activités. Chaque joueur peut choisir ses objectifs personnels, en s’accordant avec les autres.
- Les joueurs peuvent utiliser les ressources, sans pour autant les posséder. Tout élément naturel doit rester accessible à tous.
- Les joueurs imaginent des solutions simples et naturelles pour atteindre leurs objectifs. Ils peuvent utiliser leur compréhension de la causalité, notamment la visualisation des attracteurs, pour orienter leur jeu. Pour cela, il leur est laissé la possibilité de maintenir des vibrations positives dans leur être et leur environnement.
- Les joueurs s’amusent.
- Les joueurs collaborent et coopèrent pour atteindre leurs objectifs.
- Les joueurs gagnent tous.
Le rôle du chevalier
– Un chevalier, qu’est-ce que c’est ?
– C’est un homme qui se bat pour Dieu, pour les faibles, pour la justice, et pour l’honneur. »(L’Enchanteur,RenéBarjavel)
L’incarnation est un jeu d’identification de l’esprit. Si l’on souhaite jouer et éventuellement gagner (ou s’amuser), la définition des rôles doit être faite avec soin. Un rôle correspond à un archétype de personnage, une certaine posture adoptée : il implique un choix de qualités, de valeurs et de règles de jeu personnelles. Le choix de l’archétype du chevalier pour notre quête n’est pas arbitraire et anodin. Le personnage du chevalier est profondément enraciné dans l’imaginaire collectif. Il est courageux, loyal, droit, brave, altruiste, héroïque, raffiné, humble et généreux. On l’associe aussi à un certain romantisme, courtois et amoureux. Le chevalier est un guerrier au cœur tendre, qui n’utilise la force que pour faire le bien. Il refuse et combat la corruption ambiante et la félonie. C’est un combattant de La Lumière contre les ténèbres1.
« Il lutte contre toutes les forces du mal, y compris les institutions de la société, quand elles lui paraissent violer ses exigences intérieures2 »
Quelques mots sur la chevalerie classique :
Le code de la chevalerie remonte à l’an mil environ.Le grade de chevalier s’obtenaitordinairementpar étapes :
page(à7 ans), écuyer(à 14ans) etchevalier(à 21ans).
La cérémonie est l’adoubement, par le roi ou un représentant.
On parle aussi de chevalerie spirituelle désignée par le saint, par le sacre du chevalier, comme Saint Louis canonisé le 11 août 1297 ou Saint Ignace de Loyola le 12 mars 1622.
Le patron des chevaliers est l’archange Saint-Michel.
« La chevalerie est une initiation des chœurs des anges autour du trône de Dieu » (J. Huizinga, HUID, 78)
Son devoir est également de soutenir le sens de l’équilibre voire parfois de la nature. Ne demandant ni n’exigeant sauf de lui-même, il tente d’être gardien d’une certaine harmonie ; il garde le statut d’un protecteur, d’une bonté spontanée. Autrement dit, il est défenseur d’une nature humaine qu’il juge capable d’être digne et vertueuse. C’est d’ailleurs la dignité qui au centre des préoccupations paladines comme valeur et comme combat : en ce sens, le paladin n’est pas tant l’expression d’un manichéisme mais le symbole d’une qualité humaine.
Le chevalier est aussi le symbole du guerrier spirituel, l’archétype de l’être humain qui est maître de sa monture (le « moi »).
Son arme la plus représentative est l’épée, symbole de justice. Il porte aussi un bouclier ; il est le protecteur des opprimés. Il est porté par son cheval, une force de la nature, en armure lourde pour se jeter dans le combat, sans peur. Dans les contes, c’est souvent un chevalier qui tue le dragon. Le « paladin » est un chevalier errant, en quête d’actions, d’éclats et d’aventures héroïques où manifester sa bravoure, sa générosité et sa courtoisie. Il est aussi considéré comme le bouclier de l’éthique et comme le bras de la justice. le Paladin est béni de pouvoirs divins ou magiques qui lui permettent de vaincre les ennemis et de guérir les blessures. Il est résistant au contrôle mental. (Un jour nous deviendront peut-être des Pâladins, ou tout ce que nous déciderons, dans notre notre Joyeux Désordre chevaleresque.)
Le rêve du chevalier révèle le désir de participer à une grande entreprise. Il se met au service d’une noble cause (au sens noble) pour laquelle il est prêt à sacrifier sa vie. Le chevalier s’allie au souverain, défenseur de son territoire et de leur vision partagée. Nous ajoutons à l’archétype l’idée de la souveraineté individuelle :
Le Roi c’est l’idée, la quête et la « Volonté du Feu ».
Les Chevaliers sont le « Renforcement de la Volonté ».
Chaque être est souverain, libre de suivre sa destinée.
1Voir aussi : les « cavaliers le l’Apocalypse » et « l’épée de justice ».
2« Dictionnaire des symboles », Jean Chevalier et Alain Gheebrant. Avec un Phénix dessiné sur la couverture.