L’arbre de la providence

Le symbole autour duquel nous nous sommes réunis est l’arbre de vie doré, qui se trouve au centre du drapeau élaboré le 26 janvier 2023, rappelant le Graal. Dans un rond noir au contour blanc. La couleur de fond devait être rouge, selon les directives du roi, mais le résultat n’était pas harmonieux : le fond trop lumineux l’emportait sur tout le reste. J’ai testé différents violets et bordeaux, j’ai opté pour une couleur « vin rouge » et le résultat était plus harmonieux.

Deux ans plus tôt, nous avions eu une série de synchronicités en lien avec l’arbre de vie. Un des événements remarquables avait été l’apparition d’une trace laissée par la pluie sur la table en bois du futur roi Pâ. J’avais effectué quelques recherches et découvert que parmi les arbres représentant l’arbre de vie, se trouve le frêne. Je me suis souvenu que j’avais été déclaré « allergique aux frênes » lorsque j’étais adolescent. Je ne sais plus pour quelle raison, j’étais à l’hôpital ou chez un médecin, mes parents ne se souviennent pas non plus pourquoi, où on a décidé de me faire des tests cutanés d’allergies, histoire d’être sûrque tout allait bien, quand tout avait l’air de bien aller. Il doit être bon de faire de la prévention inutile si elle peut se révéler utile pour ceux qui la font. Mon corps a alors réagi à une des substances, la peau est devenue rouge à cet endroit. Le verdict est sans appel pour les experts des protocoles et de la normalité statistique : « Je suis allergique aux frênes ». C’est dans la notice d’utilisation du test élaboré à partir de la fiche technique du fonctionnement du système du corps humain lambda. Admettons. Ce serait leur réalité, pas la mienne. Je suis ce que je suis : un changement permanent, indéfinissable. Et puis d’ailleurs, on fait quoi quand on a ce genre de maladie asymptomatique ? On change de trottoir dès qu’on croise un frêne ? À partir de quelle distance ils deviennent dangereux ? Les experts en blouse ne me l’ont pas dit, ils m’ont laissé à mon désarroi, avec mes interrogations d’être cherchant toujours un minimum de sens à ce qui est dit ou fait. Je n’étais pas du genre à oser demander, ce qui selon moi aurait nécessairement été dit, s’il y avait eu quelque chose d’important à savoir. Devais-je prendre des médicaments ? Pour me soigner de quoi exactement ? Je n’avais jamais eu aucune réaction, je n’en ai jamais eu à part cette tache sur le bras, parce que ces gens m’avaient piqué avec une aiguille et un produit. Est-ce que les frênes risquaient de me piquer ? Allais-je mourir ou seulement devenir tout rouge ? Cela reste un mystère. À cette époque, je ne savais pas quels arbres étaient les frênes. Je vous avoue que je ne sais toujours pas actuellement. Pourtant ils sont bien là autour de moi, à quelques mètres, sans doute un des arbres les plus nombreux dans la forêt qui jouxte ma maison. Ce qui est amusant, c’est que je vis à proximité des frênes en me sachant allergique à eux depuis une trentaine d’années, mais que je suis toujours actuellement incapable d’en reconnaître un. Mon mental aurait une sorte d’allergie au souvenir des frênes ? D’un autre côté, je vois régulièrement des travaux d’abattage de frênes autour de chez moi, il paraît que les frênes tombent tous malades dans la région, sans doute aussi ailleurs. C’est une curieuse façon de les soigner, la même que lors des épidémies de poulets en cages.
(Edit du 10/02/2023 : ça y est, depuis hier je sais enfin à quoi ressemblent les frênes, qui poussent partout dans mon jardin et même dans la cour. J’ai froissé une feuille dans mes mains et je n’ai eu aucune réaction. Allez, la prochaine je la mange, à mes risques et périls !)
On devrait peut-être vérifier si les frênes ne sont pas allergiques aux humains…
L’arbre de vie qui se meurt dans ce monde… Tout un symbole ! Un oxymore même !Ce n’est pas anodin pour celui qui sait percevoir le sens des événements et ne voit pas seulement le mécanisme de ceux-ci. Il renaît de ses cendres et de ses allergies, grâce au royaume nouveau né !
Le Graal et l’arbre de vie sont des symboles en résonance. La forme générale d’une coupe, large en haut et au pied avec une partie fine entre les deux. C’est aussi l’allure du sablier et la silhouette féminine. Cela évoque la forme d’un vortex, ou tourbillon cylindrique, vu en coupe (c’est le cas de le dire), qui génère un champ en tore. Ce sujet sera sans doute celui d’un livre futur. Il va de soi que ce symbole de l’arbre de vie a fait l’unanimité parmi les sept. Si nous l’avions choisi nous-mêmes, nous n’aurions pas trouvé mieux !

