Le temps, l’esprit et la conscience

Voici un panorama sur le temps, qui permet de concevoir sous un certain angle la conscience et l’esprit. -Me soutenir-

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Les temps physiques

Temps newtonien : il y aurait une « ligne de temps », une chose qui s’écoule (?) dans une direction (?) unique à une vitesse (?) constante (?). Nous sommes tous sur un curseur commun, définissant le « présent » de tout l’univers, séparant le temps déjà parcouru (passé) de celui qui ne l’est pas (avenir).

En plus de donner une vision absolue de l’espace et du temps, cette façon de décrire l’univers est basée sur les concepts de position et d’instant. Le paradoxe se retrouve dans la définition de la vitesse comme « la distance entre la position X1 au temps T1 et la position X2 au temps T2 lorsque la durée entre T1 et T2 devient égale à zéro » . Elle implique de supposer soit (1) que T1 et T2 sont différents, donc si le présent est un instant il ne peut être que T2, donc T1 est un temps virtuel qui ne correspond pas au résultat actuel d’une mesure, soit (2) que T1 et T2 font partie d’une même mesure correspondant à une durée, le moment présent (qui vient de momentum : mouvement, impulsion, changement).

Le temps est quantifié (voir le Temps quanto-classique un peu plus bas). Dans ce cas, la vitesse est un étalement de la position dans une durée. Ce qu’implique (1) est alors que ce qui existe n’est pas la position et l’instant, mais le mouvement et la durée. La vision statique occidentale se contredit elle-même. En prolongeant le raisonnement de façon physique et non pas purement mathématique, la quatification aurait pu être découverte dans les lois de la dynamique de Newton.

La définition de vitesse comme « déplacement pendant une durée nulle », n’ayant pas de sens on aurait dû tenter de s’en défaire. Cela fonctionnait mathématiquement alors c’était suffisant pour les applications. Mais nous sommes passés à côté d’une vision intéressante où ce qui est fondamental est le changement lui-même. Au lieu de considérer que la mesure de position permet de définir la vitesse, on définierait la distance comme le changement pour une certaine impulsion.

Temps relativiste : la durée mesurée entre deux événements varie selon le mouvement relatif des observateurs. Le temps et l’espace sont liés : lorsque l’un raccourcit l’autre se rallonge. Ils sont deux aspects d’une relation entre les choses : l’éloignement en distance et en durée.

Ce qui a mené Einstein vers cette nouvelle conception de l’espace et du temps c’est l’application d’un principe général considéré comme un des fondements de la science : « Les lois de la physique sont les mêmes pour tout le monde. » (« Tout le monde » est souvent appelé « observateurs », mais on peut tomber sous l’effet d’une loi physique sans en être observateur au sens usuel, par exemple si on est inconscient.)

Ce principe doit être vrai pour toute loi physique. Or on venait de découvrir l’électromagnétisme, indiquant qu’il existait une onde électromagnétique produite par la variation d’un champ dont la vitesse est constante.

Le fait qu’il n’existe pas de vitesse arbitrairement grande (ou infinie) est très important et rejoint d’autres conditions comme une durée ou distance minimale. C’est ce qui nous permet de faire une analogie entre l’espace et le temps. En effet cette vitesse absolue impose une limite aux interactions et donc forme une sorte de bulle de causalité. La distance et la durée sont équivalentes : lorsque je me trouve à 300.000 km de quelque chose ça signifie que nos actions mutuelles commencent à se manifester au bout d’une seconde.

Temps quanto-classique : Cette conception du temps n’est pas défendue par des physiciens puisqu’elle est incompatible avec le principe de relativité. Mais je cite cette fiction car elle pourrait surgir d’une mauvaise interprétation du modèle de réalité altérée ou simulée. Il s’agit d’imaginer un temps newtonien où on passe d’un présent T1 à un présent T2 par sauts, correspondant à la durée minimale possible, par exemple le temps de Planck. C’est analogue à un film, projeté en 3 dimensions, dont la conscience est spectatrice et a elle-même l’impression d’avancer dans le temps montré par la succession des images.

Temps quantique : Gomme quantique : le futur affecte le passé, un phénomène devient défini selon des conditions futures d’observation.

(Intrication et non localité : l’espace est une projection de relations d’éloignement causal entre des informations.)

Instant ou moment ? Si nous les durées doivent être quantifiées (voir par exemple la démonstration de Philippe Guillemant). Il y a une plus petite durée en dessous de laquelle on ne peut plus diviser le temps.

Temps quanto-relativiste : Expérience de Suarez. Univers bloc, gelé ?

La théorie de l’univers-bloc a été défendue par Einstein jusqu’à sa mort.

https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2018-1-page-79.htm

L’expérience de non localité de type « avant-avant » et « après-après ». Cette expérience est du même type que celle d’Alain Aspect qui avait montré la non localité d’un système quantique intriqué. Les expériences de Suarez utilisent des détecteurs en mouvement pour désynchroniser les événements. Il est alors impossible de dire qu’une des deux mesures a eu lieu avant l’autre, elles ont eu lieu toutes les deux avant l’autre.

« Dans le monde quantique des choses se passent mais le temps, lui, ne passe pas. Le visible émerge de l’invisible, la matière de la conscience, et le temps est tissé d’éternité. »

(Antoine Suarez, 2013)

Intrication entre des photons qui n’ont jamais coexisté

Une expérience qui confirme le fait que des évènements quantiques peuvent être insensibles non seulement à l’espace (non localité) mais aussi au temps (non coexistence)

Antoine Suarez a le premier, en 2001, mis en évidence l’insensibilité au temps de certains évènements quantiques en utilisant des effets relativistes qui rendaient impossible que la mesure faite sur un photon soit la cause du résultat de la mesure faite sur un autre photon beaucoup trop distant. Malgré cela, les deux mesures restaient corrélées bien que non coexistantes dans le temps.

Depuis cette expérience d’autres sont venues confirmer cette observation mais une récente expérience d’une équipe israélienne de physiciens vient de le faire d’une manière originale et étonnante: montrer l’intrication entre photons qui n’ont jamais coexisté, qui n’ont jamais été dans le même temps ou présent.

Ce qui est étonnant dans cette expérience c’est que les deux photons intriqués (1 et 4) n’ont jamais coexisté puisque le premier (1) a été détruit au moment de sa détection avant même que le photon avec lequel il a été intriqué (4) ait été créé.

« Le rôle de la synchronisation et de l’ordre des mesures quantiques n’est pas seulement une question fondamentale de la mécanique quantique, mais aussi une question déroutante. Toute partie d’un système quantique qui a fini d’évoluer peut être mesurée immédiatement ou enregistrée pour plus tard, sans affecter les résultats finaux, quelle que soit l’évolution continue du reste du système. De plus, la non-localité de la mécanique quantique, telle qu’elle se manifeste par l’intrication, ne s’applique pas seulement aux particules à séparation spatiale, mais aussi à séparation temporelle. Ici, nous démontrons ces principes en générant et en caractérisant pleinement une paire de photons intriqués qui n’ont jamais coexisté. En utilisant l’échange d’intrication entre deux paires de photons séparées dans le temps, nous enchevêtrons un photon de la première paire avec un autre photon de la deuxième paire. Le premier photon a été détecté avant même la création de l’autre. Les corrélations quantiques observées manifestent la non-localité de la mécanique quantique dans l’espace-temps. »1

Si le passé, le présent et le futur sont un point, sommes-nous dans une sorte d’univers gelé2 comme le concevait Einstein ? Il s’agit en effet de la seule vision possible si on limite la causalité à la flèche du temps apparente.

Nous parlerons aussi de temps fractal, imaginaire, multidimensionnel, cyclique etc.

Modifier le passé

Une dizaine d’années après ses expériences prouvant la capacité de psychokinèse, Peoc’h a encore effectué une variante vraiment étonnante. Au lieu d’essayer d’influencer par la pensée le mouvement des robots au moment où il a lieu, il a voulu voir si l’observateur pouvait agir alors que le mouvement et son enregistrement avait déjà eu lieu plusieurs mois auparavant.

Voici l’expérience : on a placé au centre d’un rectangle un petit robot et on a effectué une série de 1720 mouvements aléatoires pendant 20 minutes. Tous les mouvements sont enregistrés dans des fichiers informatiques, en s’assurant qu’aucun humain ne les observait.

Six mois plus tard on a demandé à des volontaires de se concentrer pendant 5 secondes afin d’obtenir « davantage de déplacements vers la droite, vers la gauche, vers l’arrière, circulaire etc., selon leur préférence », mais sans leur dire en quoi consistait réellement l’expérience ni son objectif, puis de choisir au hasard un des fichiers imprimés correspondant à une série de mesures. Les observateurs ont alors obtenus un enregistrement correspondant à leur désir avec un résultat significatif : « il y a moins d’une chance sur dix-mille pour que le tracé obtenu soit conforme au hasard théorique » selon le Journal of the Society for Scientific Exploration.

De plus, alors qu’il avait seulement été demandé aux volontaires d’influencer le sens des déplacements, la longueur des tracés a elle aussi été plus grande dans la direction souhaitée que dans les autres mouvements. Par contre, si un observateur humain avait observé les mouvements du robot, qu’il avait vu les enregistrements ou les résultats imprimés avant que le volontaire fasse son choix, alors l’influence n’avait pas lieu et les résultats redevenaient conformes aux lois du hasard.

Cette expérience est à rapprocher de celle en physique quantique imaginée par Wheeler, « l’expérience de la gomme quantique à choix retardé« , qui indique que les conditions futures d’un système expérimental ont un effet sur des événements passés.

Voici ce qu’en a dit René Peoc’h en 2002 :

« La volonté peut agir de manière rétroactive dans le passé. »

« Nos expériences montrent que la pensée est suspecte de voyager dans le temps pour participer à des événements survenant habituellement au hasard. […] Un événement aléatoire qui n’a pas été observé par un être vivant reste en partie influençable. »

Modifier le futur

Philippe Guillemant et la double causalité. Il existerait deux causalités : l’influence du passé sur le futur (causalité chronologique) et l’influence du futur sur le passé (causalité rétrograde ou rétrocausalité.) La conscience peut modifier des possibles futurs, qui sont des attracteurs ( causes futures, buts ou finalités ) pour les phénomènes du présent.

Il est donc possible de créer des événements, des synchronicités.

Ceci explique par ailleurs les résultats des expériences mesurant le moment du choix conscient par rapport à l’activation du cerveau : la prise de conscience semble survenir après l’activation. Les matérialistes l’expliquent par leur hypothèse que c’est l’activation du cerveau qui a fait le choix tout seul qui produit ensuite l’illusion du choix. Alors que la conscience examine les possibles, elle est dans le futur, puis elle peut agir rétroactivement pour activer le cerveau. Les deux explications étant satisfaisantes et n’ajoutant aucun poids à une explication qu’à une autre, on ne doit considérer les résultats que comme des faits sur l’ordonnancement chronologique et non causal.

Cela donne des indices physiques de ce qu’on appelle la loi de l’attraction.

L’émotion du temps

Voici les conclusions de Carlo Rovelli dans L’ordre du temps (2017) :

« La physique nous aide à pénétrer les strates du mystère. Elle montre comment la structure temporelle du monde est différente de notre intuition. Elle nous donne l’espoir de pouvoir étudier la nature du temps en nous libérant des brumes causées par nos émotions.

Mais dans cette recherche du temps, toujours plus loin de nous, nous avons peut-être fini par retrouver quelque chose de nous-mêmes […] Finalement, peut-être que l’émotion du temps n’est pas cet écran de fumée qui nous empêche de voir sa nature objective.

Peut-être que l’émotion du temps est précisément ce qui est pour nous le temps.

Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup plus à comprendre. »

Un physicien travaillant sur la gravitation quantique à boucles ayant consacré sa vie entière sur la problématique du temps a effectué un long trajet dans les théories et les expériences sur le temps, pour parvenir à la conclusion que tout ce que chacun sait sur le temps est tout ce qu’il y a à savoir sur le temps.

La conscience du temps

Les choses que nous voyons sont telles qu’elles étaient dans le passé, au moment où elles ont émis la lumière qui nous parvient. Nous entendons des sons du passé.

Dans le monde de la matière le lieu est réel, il y a l’ici et l’ailleurs, alors que le temps est virtuel. L’univers matériel perçu est dans le passé et le futur.

Pour le mental c’est le contraire. Il n’y a pas de distance entre les informations, les idées et les pensées. Elles sont toutes là, sans aucune distance, dans un espace virtuel. Alors que la conscience se situe dans un instant réel, son présent.

Notre conception de l’espace, basée sur nos perceptions, est une bonne image de la réalité. Pour le temps, comme nous le déduisions de sa manifestation dans la matière nous le confondons avec le temps virtuel.

La conscience passe d’un état où elle observe un univers constitué de l’information Info1 à l’observation d’un univers constitué de l’information Info2. Chacun de ces univers manifestés est une sorte d’univers-bloc, où le passé, le présent et le futur sont gelés dans un état apparent. Le changement de Info1 vers Info2 ne correspond pas à de l’écoulement du temps dans notre univers matériel.

L’espace est une contrainte émergente répondant à un certain besoin :

« l’espace est une limitation imposée par la vie pour contenir la forme ».

Le temps tel qu’on le perçoit est une illusion :

« le temps est une réorganisation instantanée de la matière supramentale à travers ses différentes vibrations lumineuses ».

La conscience passe d’un état à un autre de façon instantanée. Mais l’effet de cet état mental se propage jusqu’à sa manifestation dans la matière de façon causale, là où existe l’espace, l’éloignement. Ainsi, le passage instantané d’un état de conscience à un autre produit une sorte d’onde d’information semblant se propager dans notre espace, créant l’illusion que le temps lui-même avance.

Dans la matière, les choses sont isolées, l’espace (ou les distances) est la réponse fournie par la vie pour produire cette perception de l’éloignement.

Notre perception du temps où on a l’impression d’avancer vers le futur est due à la traduction en perception d’éloignement de la modification instantanée de l’information de l’univers mental.

L’avancement dans le temps de la conscience incarnée est un mouvement contraint par la causalité. En réalité ce n’est pas dans le temps que nous avançons mais dans l’espace, dans toutes ses directions1, c’est-à-dire de forme et de taille, qui produit une succession de conditions se traduisant par la perception du temps. Ce temps d’une conscience n’est pas comparable à celui d’une autre conscience, le temps physique est toujours relatif, pas seulement par le mouvement mais par l’information perçue. C’est l’action de l’esprit sur le cerveau qui définit un présent localisé.

Rappelez-vous de cette inversion, indiquant qu’il existe une sorte de miroir :

– Univers matériel = espace réel et temps virtuel. « Dans l’espace rien n’est avant ou après. L’espace est partout maintenant. »

– Univers mental = temps réel et espace virtuel. « Dans la conscience rien n’est ici et là-bas. La conscience est ici tout le temps. »

On parlera de « ligne de temps », qui correspond à un univers-bloc observé de son début à sa fin par une conscience individuelle, elle-même incluse dans d’autres lignes de temps qui peuvent l’affecter.

Le passé était-il coloré ?

Le passé existe-t-il ? Cette question a plusieurs sens. Si exister correspond à une réalité actuelle, alors le passé n’existe pas.

Le physicien John Wheeler a suggéré que la réalité est créée par des observateurs et que : « aucun phénomène n’est un phénomène réel tant qu’il n’est pas un phénomène observé ». Il a inventé le terme « Principe Anthropique Participatif » (PAP) du grec « anthropos » , ou humain. Il est allé plus loin en suggérant que « nous participons à la création non seulement du proche et de l’ici, mais aussi du lointain et d’il y a longtemps ».3

Cette affirmation était considérée comme plutôt farfelue jusqu’à ce que son expérience de pensée, connue sous le nom d ‘«expérience à choix différé», soit testée en laboratoire en 1984. Cette expérience était une variante de la célèbre «expérience à double fente» dans laquelle la double nature de la lumière a été exposée (selon la façon dont l’expérience a été mesurée et observée, la lumière s’est comportée comme une particule (un photon) ou comme une onde ).

Tant qu’aucune observation n’est encore effectuée, la particule produit un phénomène qui s’étale dans le temps constitué de différentes possibilités et n’est finalement entièrement déterminé que lors de la prise de connaissance par l’observateur.

Contrairement à l’« expérience à double fente » originale, dans la version de Wheeler, la méthode de détection était modifiée APRÈS qu’un photon ait traversé la double fente. L’expérience a montré que la trajectoire du photon n’était pas fixée tant que les physiciens n’avaient pas effectué leurs mesures.

Les résultats de cette expérience, ainsi qu’une autre menée en 2007, ont prouvé ce que Wheeler avait toujours soupçonné : la conscience des observateurs est nécessaire pour faire exister l’univers.

Cela signifie qu’une Terre pré-vie aurait existé dans un état indéterminé, et qu’un univers pré-vie ne pourrait exister que rétroactivement.

https://futurism.com/john-wheelers-participatory-universe

Comment cela peut-il être concevable ? Pour un matérialiste cela n’a évidemment aucun sens. Mais l’expérience de Wheeler le prouve. Si cette expérience est inexplicable en terme matérialistes c’est qu’elle infirme le matérialisme.

Le flash de conscience et le début de l’univers

Imaginez l’univers entier comme une expérience à choix retardé. Lorsqu’on dit que l’univers était dans un état indéterminé cela signifie qu’il n’était

On peut dire que la conscience a donné rétrospectivement à l’univers les conditions de son arrivée dans la matière. Les conditions initiales de l’univers au moment du big bang n’ont pas permis la complexification puis l’émergence de la vie et de la conscience. C’est la conscience qui a ajusté les conditions initiales menant à cette complexification et cette forme de vie.

Le big bang est pour nous actuellement le début de l’univers, c’est-à-dire son origine causale qui existe dans le moment présent de notre conscience.

Résumé

  • On doit se défaire de l’idée de « l’instant présent de tout l’univers ». L’univers qui était dans un état passé donnant un état présent qui produira un état futur est une conception erronée. La passé et le futur sont présents pour un état de l’univers.
  • Le temps physique est indéfinissable : il est physiquement virtuel.
  • Le temps est assimilable à l’émotion et la conscience du temps : il est psychiquement réel.
  • La conscience est dans un moment et non pas « à l’instant t ». Ce moment est un écoulement, un changement.
  • Le changement est réel, le temps est un paramètre qu’on peut faire émerger pour la durée et l’ordre des événements dans une expérience locale, mais on ne peut pas étendre la notion de temps et durée à l’ensemble de l’univers et des observateurs. (Le passage d’un univers dans un état à un autre état ne correspond pas à la direction de l’augmentation de l’entropie observée.
  • L’esprit précède causalement la matière. C’est l’émergence de la conscience qui a conditionné l’état et les règles de l’univers physique.
  • L’esprit a la capacité d’agir sur le passé et le futur selon certaines conditions.

Cette analyse du temps nous permet de distinguer plusieurs entités. L’esprit est atemporel, éternel, sans forme ni limite spatiale. La conscience est un phénomène qui détermine le moment présent, bien qu’elle intègre à ce moment des informations provenant de causes situées à d’autres moments. C’est parce qu’elle est forcée d’être en le ici de son corps dans l’état actuel qu’elle a l’impression d’avancer dans le temps.

On pourrait dire que la conscience est une interface entre ce qui est illimité dans l’espace et le temps

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1Entanglement Between Photons that have Never Coexisted, https://arxiv.org/abs/1209.4191

2Un univers gelé serait figé de son début à sa fin temporelle, et les consciences se déplaceraient pour l’observer sans pouvoir y changer quoi que ce soit.

3[Référence : Entretien radio avec Martin Redfern]

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