La chauve-souris entend-elle ou voit-elle par écholocation ? Peut-on déduire de l’analyse d’un système de perception le type de contenu subjectif de la conscience ? Voir, c’est obtenir de l’information sur la forme et la disposition des choses dans l’espace pour s’en faire une image mentale. Entendre, c’est un peu la même chose. Pourquoi n’a-t-on pas d’image mentale quand on entend ? Comment des signaux d’un certain type (ou plusieurs) sont-ils convertis en un certain type de sensations ? C’est le fameux « problème difficile de la conscience », les qualias.

Peut-on distinguer le réel d’une simulation de réalité ? Notre expérience du réel est subjective, on se fait une représentation de ce qui nous entoure avec une petite gamme d’ondes lumineuses. Notre représentation de l’environnement serait très différente si on voyait les infrarouges, les rayons X et les ondes radio. Notre représentation de la réalité est donc une illusion, quel que soit le type d’environnement.
On a du mal à imaginer que ce qu’on voit et touche sont des hologrammes, car pour nous un hologramme est immatériel. Mais nos instruments physiques sont aussi composés de cette matière holographique. Dans un jeu vidéo, un personnage ne peut pas traverser un mur. Est-ce que ça veut dire que le mur est réel ? Et le personnage ?
Est-ce qu’on ne traverse pas notre chaise parce que c’est de la matière dure ? Pas du tout : elle est principalement composée de vide. On devrait traverser notre chaise en tentant de s’assoir dessus. On invoque une règle : le principe d’exclusion de Pauli. Deux entités quantiques ne peuvent pas être dans le même état, la position faisant partie de cet état (tout en n’existant pas pour un objet quantique, ce qui est paradoxal). Hum, on nous dit que ces ondes délocalisées ne peuvent pas se traverser alors qu’elles existent à peine, des virtualités échangeant des virtualités. Les électrons étant indiscernables on doit y ajouter ad hoc une clause de discernement puisqu’il faut distinguer un électron d’un atome de la chaise avec un électron de notre corps, sinon ils pourraient s’inverser et nous traverserions effectivement la chaise !
Cela ressemble davantage à une condition logique, similaire à celle d’un programme informatique, qu’à un comportement naturel d’une création de l’esprit. Une condition à respecter sur des propriétés, alors qu’on imaginerait que ces ondes virtuelles peuvent se traverser sans problème.
Autre chose, puisqu’on sait que la volonté et l’observation peuvent affecter les phénomènes quantiques, la question est : pourquoi le réel qui nous entoure semble suivre des règles figées ? Encore une fois on devrait invoquer une construction artificielle s’ajoutant au fonctionnement libre de l’esprit. On déclare : la matière suit obligatoirement des règles figées, prenant une forme mathématique. La science affirme donc que l’univers fonctionne comme un algorithme. Ce n’est que la propagande matérialiste, qui veut faire croire que la conscience humaine elle-même est un algorithme et qu’on pourra même remplacer les humains par des IA. Il s’agit de renier l’existence de l’esprit. De ce fait, l’illusion est considérée comme la seule réalité.
Bref, ce que nous percevons du réel c’est une interprétation avec filtres (sensitifs, mentaux conscients et inconscients) de signaux électromagnétiques. Que ce réel soit naturel ou artificiel nous n’en avons qu’une expérience indirecte illusoire.
Si vous l’avez compris, vous pouvez envisager que tout ceci n’est qu’une simulation qui trompe nos sens, qui sont eux-mêmes des processus contrôlés.

Yin, yang et ADN
(Texte de Roy Rob)
Votre ADN est composé de deux brins de nucléotides, l’un est le reflet parfait de l’autre. Ce motif binaire est aussi la base du yin yang du I-Ching.
Votre code génétique est également composé de quatre bases qui sont classées en groupe de trois.
Chacun de ces groupements chimiques se rapporte à un acide aminé et forme ce que l’on appelle un codon. Il y a 64 de ces codons dans votre code génétique.
De même, dans le I-ching il n’y a que quatre permutations basiques du yin et du yang qui sont également classées en groupe de trois connus sous le nom de trigrammes. De la même façon que les deux brins de votre ADN se reflètent l’un l’autre chaque trigram a un partenaire. Ensemble ces deux symboles créent l’hexagramme ; la base du I-ching. Tout comme il y a 64 codons dans votre ADN, il y a aussi 64 hexagrammes dans le I-Ching. L’ADN possède une structure vibratoire qui est parallèle à la structure moléculaire, ce qui signifie que le I-ching est synchronisé avec le code génétique.
L’ADN stocke les informations de la même façon qu’un ordinateur stocke les données. La plus petite unité d’information informatique s’appelle un bit. Chaque bit a la valeur d’un 0 ou d’un 1.
Les ordinateurs utilisent l’arithmétique binaire puisque les circuits électriques peuvent facilement distinguer deux valeurs comme l’allumage/off.
Les 8 trigrammes de l’I-ching sont représentés par des symboles binaires. Si vous prenez la ligne solide (__) comme ‘1’ et la ligne cassée (- -) comme ‘0’ on peut lire le I-Ching 000 pour la terre, 100 pour la montagne, 010 pour l’eau, etc.
Donc les 64 permutations de la. I-ching correspond aux 64 codons qui ont autant d’informations qu’un octet de 6 bits. Depuis 2x2x2x2 x2x2=64 séquence possible pour les codons.
Nous vivons à l’intérieur d’une simulation informatique très sophistiquée et la nature de la réalité fonctionne selon les mathématiques et l’univers peut être expliqué numériquement. La réalité est générée par l’information numérique et les signaux électriques dans nos cerveaux interprètent ces données en ce que nous appelons la réalité.
Notre réalité est une simulation informatique basée sur des codes binaires. Nous vivons dans une matrice binaire.
