La fin du matérialisme réductionniste

La science actuelle est matérialiste et réductionniste. En tout cas la science officielle qui est diffusée dans les ouvrages de vulgarisation.

Le matérialisme signifie qu’on considère la matière et l’énergie comme fondamentales, les seules choses réelles.

Le réductionnisme est la tentative de compréhension du tout à partir de ses composants. Par exemple tenter d’expliquer l’atome par les particules, comprendre un organisme vivant à partir des molécules et leurs interactions.

Cette science s’est retrouvée dans une impasse. Elle a échoué à expliquer la conscience à partir du cerveau. Elle échoue à expliquer comment se forme un organisme à partir des mécanismes moléculaire et l’information supposée contenue dans l’ADN. Elle ne peut expliquer la réalité à partir de la théorie quantique et des objets qui y sont soumis. Elle échoue évidemment à décrire une cause première qui aurait pu engendrer le big bang.

Le matérialisme est un dogme qui semble évident à de nombreux scientifiques actuels qui travaillent sur des sujets très restreints, et ardemment défendu par les « sceptiques » qui traitent généralement ceux qui n’y adhèrent pas comme des illuminés attardés. Pourtant il faut le remettre à sa place : il est dominant depuis de 19ème siècle seulement et il est contredit par les recherches scientifiques depuis des décennies. Il ne peut plus être défendu.

En physique, c’est la théorie quantique qui a mis en défaut le matérialisme. L’information est non locale, et la conscience est elle-même un phénomène non quantique. Si la conscience était soumise au formalisme quantique, il ne pourrait exister de réalité manifestée, seulement un ensemble de virtualités. (Voir –Physique quantique : l’essentiel– et –L’observateur quantique-.)

Du côté de la neurobiologie ce sont surtout les nombreuses expériences de EFM (expériences aux frontières de la mort). Les expériences conscientes en l’absence d’activité cérébrale sont majoritairement admises par les neurobiologistes et neurochirurgiens. Concernant les diverses capacités cognitives le constat est le même : on n’a pas la moindre idée d’un début de théorie ou de modèle qui pourrait les expliquer de façon matérialiste. Voir par exemple les qualias, aussi appelé le « problème simple de la conscience ». (Voir –Le problème du cerveau– et –La pensée sans le cerveau-.)

En biologie, on sait que les mécanismes locaux ne peuvent pas expliquer le développement et le fonctionnement d’un organisme. On parle maintenant plutôt de biologie quantique, qui tient compte de l’information globale transmise instantanément à toutes les cellules. L’exemple du développement de l’algue Acetabularia mediterranea suffit à lui seul à infirmer la théorie matérialiste de l’ADN. (Voir –Les champs morphiques, la forme des choses-.) Le matérialisme en biologie n’a en réalité jamais dominé : la morphogénétique (dont le terme date de 1922) a toujours été considérée comme nécessaire depuis 1907 avec les expérimentations de Ross Granville Harrison sur la salamandre. Seule une courte période depuis la découverte de l’ADN a occulté cette idée dans l’esprit de nombreuses personnes, mais jamais l’information locale n’a pu être considérée comme suffisante. (Voir –L’ADN et l’information de la vie-)

On ne pourra jamais comprendre l’univers à partir d’une science matérialiste et réductionniste déjà contredite. C’est l’inverse qu’il faut tenter de faire : déduire et comprendre les composants en partant d’hypothèses sur le tout.

La matière est le produit de la conscience et issu d’un mécanisme qui est la vie.

Ce n’est pas la matière qui produit la vie et la conscience. Ou plutôt, je vois ces 3 choses comme le lien entre une corde de guitare, sa vibration et le son. La corde serait la matière, la vibration la vie, le son est la conscience. Et le doigt qui fait vibrer la guitare est l’esprit.

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