Chaque cellule d’un organisme vivant échange de l’information avec toutes les autres de façon instantanée. L’organisme reçoit et transmet de l’information avec son environnement. Tout est lié, chaque être vivant avec les autres et avec le monde qui l’entoure.

En 1966, Cleve Backster avait branché un polygraphe (le « détecteur de mensonges ») sur une plante. Il a découvert qu’elle réagissait à ses pensées. Cette expérience a été reproduite et vérifiée par d’autres dans les années 1970. Il a effectué le même genre d’expérience sur des œufs, des bactéries etc., qui ont donné les mêmes résultats. C’est ce qu’on appelle « l’effet Backster ». (Voir –L’âme des plantes–)
Des expériences du même type ont été faites sur des cellules humaines. Le principe était de récupérer des cellules d’un individu et de les mettre en culture pour qu’elles restent vivantes. On a ensuite branché le polygraphe sur les cellules, dans une salle située à 12 km de l’individu dont elles provenaient. On a alors découvert que lorsque le sujet éprouvait une émotion forte ses cellules réagissaient aussi au même moment. Il n’y a besoin d’aucun échange physico-chimique. Comme pour la télépathie entre des personnes, ceci fonctionne même lorsqu’on place l’individu et ses cellules dans des pièces ne laissant pas passer les champs électromagnétiques (cages de Faraday).
Ceci montre qu’il existe un lien à distance persistant entre l’individu et ses cellules. C’est aussi le cas de n’importe quelle cellule de votre corps : quand vous éprouvez une émotion, toutes les cellules de votre corps en sont informées instantanément. De plus, lorsqu’une cellule réagit à son environnement elle en informe l’ensemble du corps. C’est ce qui lui permet de fonctionner, car les échanges par l’influx nerveux ou éléments chimiques ne suffisent pas expliquer comment il se maintient dans un état homéostatique. Ces échanges d’information ont lieu aussi à chaque instant entre l’individu et son environnement. C’est ce qui explique comment l’évolution peut se produire, car on sait depuis plusieurs décennies que la théorie de mutations des gènes et de sélection naturelle ne peut pas expliquer l’apparition de la vie ni l’évolution.
« Un courant d’information complexe et quasi instantané relie entre eux tous les éléments d’un organisme, et cet organisme dans sa globalité et son milieu de vie. […] Les organismes et leur environnement forment un seul et même système, le milieu concernant prenant la forme d’une prolongation directe de l’organisme. » (Ervin Laszlo).