Les différentes facette du vide

Qu’est-ce que le vide ?

En physique on définit le vide comme l’absence de matière.

« Le vide est ce qui reste lorsqu’on a retiré toutes les particules. »

Mais le vide est en réalité quelque chose de complexe, il n’est pas rien et il contient énormément de choses sous forme d’information, d’énergie et de potentialités. Je vais vous présenter différentes facettes du vide, chacune devant être considérée comme une description partielle de quelque chose de complexe. Le vide de notre Univers possède en lui les principes créateurs et organisateurs, il est peut-être un type de matière énergétique peu dense.

Voir aussi –Regard sur le vide

Le vide expérimental

Historiquement on considérait que pour obtenir le vide il suffisait de retirer tout l’air contenu dans un récipient hermétique, par exemple à l’aide d’une pompe à vide. Cependant, de cette manière il est techniquement impossible de retirer toutes les molécules. De plus, même si on y arrivait, il resterait toujours une infime évaporation de la matière du récipient lui-même. Pour obtenir des vides acceptables il faut utiliser des matériaux spéciaux, mais il reste toujours de la matière.

Les vides les plus vides qu’on peut atteindre expérimentalement dans une enceinte sont appelés ultra-ultravide et contiennent moins de 10.000 molécules par cm3.

Le vide intersidéral

On avait découvert que toutes les galaxies s’éloignent les unes des autres, ce qui avait conduit à l’élaboration du modèle du big bang pour l’expliquer. Le rayonnement fossile, dans lequel baigne tout l’espace vide intersidéral, semble être une confirmation de ce modèle. Il s’agit du rayonnement qui a été émis environ 300.000 ans après le big bang, au moment où la lumière a pu se propager pour la première fois sans être absorbé immédiatement par le plasma qui formait l’Univers jusqu’à cet instant.

Espace-temps

Lorsqu’il n’y a ni matière ni rayonnement, peut-on dire qu’il ne reste rien ? Selon la théorie de la relativité générale élaborée par Albert Einstein il reste l’espace-temps.

On pourrait dire, selon l’interprétation classique de la relativité générale, même le vide est relatif : il n’existe pas en soi, il a des propriétés relationnelles géométriques. Comme si deux observateurs, selon leur mouvement, percevaient un vide différent. Cependant il ne faut pas oublier que l’inventeur de cette théorie, Albert Einstein, n’adhérait pas lui-même à cette vision : il a d’abord renié l’existence de l’éther avant de revenir à cette idée de nécessité d’un éther.

Par ailleurs, Einstein a prédit en 1916 l’existence des ondes gravitationnelles. Celles-ci ont pu être observées en 2015 et confirmées en 2016 (un siècle après leur prédiction). Selon l’interprétation standard il s’agirait d’une onde de la courbure de l’espace-temps. Ce n’est évidemment pas satisfaisant car l’espace et le temps ne peuvent pas être définis indépendamment de l’énergie. Cela reviendrait à la vision erronée d’un contenant absolu, rejeté notamment par la physique quantique. On sait désormais que l’espace et le temps sont en quelques sortes des illusions, ou plutôt des projections provenant des divers liens entre l’information.

Énergie noire

Selon le modèle du big bang, l’univers s’étend dans toutes les directions. La force de gravitation étant toujours attractive entre les masses, celle-ci devrait en principe avoir pour effet de ralentir la vitesse d’expansion. Or les mesures on montré que c’est exactement l’inverse qui se produit : l’expansion s’accélère avec le temps. La vitesse à laquelle il s’étend augmente, et cette augmentation est elle-même de plus en plus importante. Pour expliquer cette anomalie, les physiciens ont ajouté une substance invisible qui aurait la propriété d’antigravitation, l’énergie noire, qui constituerait actuellement environ 75% de la masse de l’univers.

(La matière et le rayonnement de type connu, donc les particules du modèle standard, ne constitueraient que 5% de la masse totale. Les 20% restant seraient ce qu’on appelle la matière noire.)

Le vide entre les galaxies serait ainsi constitué de cette fameuse énergie noire qui repousse les galaxies. Il s’agit en fait de la réintroduction de ce qu’Einstein avait initialement intégré à sa théorie de la relativité générale sous le nom de constante cosmologique. Il l’avait alors mise dans ses équations pour que l’Univers puisse être stable, car il était alors considéré comme statique et existant depuis une durée infinie.

éther luminifère

L’éther luminifère est le substrat qui permet la propagation des ondes électromagnétiques.

Son existence a été rejetée par la physique suite à l’élaboration des théories de la relativité d’Einstein ainsi que les expériences de Michelson-Morley qui ont mesuré que la vitesse de la lumière était identique, indépendamment de la direction du rayon par rapport au mouvement de la Terre. Or il se trouve que ces expériences ne sont pas incompatibles avec l’existence de l’éther.

Par ailleurs le vide possède certaines propriétés physiques : une perméabilité magnétique, une conductance électrique, une permittivité diélectrique et une impédance caractéristique. Le vide ne peut pas être rien, sinon il s’agirait d’un rien qui a des propriétés mesurables !

Voici ce qu’a dit Einstein en 1920, soit quatre ans après l’élaboration de sa théorie de la relativité générale :

« Selon la théorie de la relativité générale, un espace sans éther serait impensable, car dans un tel espace, non seulement il ne pourrait y avoir de propagation de la lumière, mais il n’y aurait également pas d’intervalles d’espace-temps au sens physique. »

Le vide quantique

Selon la physique quantique, le vide quantique ne contient aucune particule réelle mais il est rempli de particules virtuelles. Par définition une particule réelle est directement observable, ce qui signifie que selon l’indétermination de Heisenberg le produit de l’incertitude sur son énergie et sa durée de vie est supérieur à la constante de Planck divisée par deux, ce qu’on écrit :

\Delta E\cdot \Delta t\geq {\frac  {\hbar }{2}}

Une particule dont les valeurs sont en dessous est dite virtuelle.

Les particules virtuelles, bien qu’elles ne soient pas réelles, existent. Leur présence ne consiste généralement qu’en des potentialités, mais elle peut être montrée dans certains phénomènes. Une des façons les plus simples de montrer qu’elles existent et ont des effets réels est l’effet Casimir.

Plus vide que le vide

La théorie quantique des champs nous dit que le vide est rempli de particules virtuelles, c’est à dire des possibilités de particules qui ne sont pas observées directement. Or toute particule de matière ou rayonnement peut être considérée comme une sorte d’onde d’une certaine taille, sa longueur d’onde.

Imaginons qu’on place deux plaques l’une en face de l’autre dans le vide à une certaine distance. Toutes les virtualités dont la longueur d’onde est plus grande que l’espace entre les plaques ne peuvent pas exister, même virtuellement, elles ne sont pas possibles. Cela implique qu’il existe à l’extérieur des plaques davantage de sortes de virtualités qu’entre les plaques. Ceci devrait provoquer un effet de poussée de l’extérieur qui aurait tendance à rapprocher les plaques l’une de l’autre. Il s’agit de l’effet Casimir, prédit en 1948, qui a été effectivement mesuré en 1958 avec une grosse marge d’erreur puis diverses expériences l’ont confirmé. à la fin des années 1990 il était mesuré avec une marge d’erreur de seulement 1%.

Le vide créateur

Depuis que la relativité restreinte a été élaborée par Einstein on sait qu’il y a une équivalence entre la masse et l’énergie, selon la formule E = mc².

Cela signifie qu’on peut transformer de la masse en énergie (ce qui se produit par exemple dans les réactions nucléaires) mais aussi qu’il est possible de créer de la matière à partir d’énergie pure (ce qui se produit dans les accélérateurs de particules).

La matière, composée de particules (dont les photons), est la forme matérialisée de l’énergie.

Je vous invite à lire l’article –L’Éruption du Volcan du Vide

Le champ de Higgs

Le modèle standard de la physique décrit toutes les particules et les interactions électromagnétiques, faible et forte.

Lorsqu’on est parvenu à unifier les 3 interactions (la grande unification) on a obtenu un modèle où toutes les particules devaient être sans masse, afin de respecter des conditions de symétries mathématiques (des symétries de jauges locales et non locales). Or de toute évidence ce n’est pas le cas dans notre réalité, seules certaines sont sans masse, les photons. Toutes les autres ont une masse qui leur est spécifique.

Pour résoudre cette anomalie, des physiciens ont imaginé un mécanisme qui leur donnait à chacune une masse, le mécanisme Brout-Englert-Higgs (BEH). On explique ainsi qu’à un moment le vide s’est en quelque sorte cristallisé (de façon imagée car dans un cristal il existe certaines directions privilégiées qui impliquent que la symétrie par rotation ne s’applique pas selon un angle arbitraire). C’est ce qu’on appelle une brisure de symétrie.

Ce mécanisme implique que le vide est en réalité rempli d’un champ scalaire, le champ de Higgs, qui est comme une mer dans laquelle les particules ont chacune un certain coefficient de frottement. Ce champ est constitué de particules virtuelles, et il implique que la particule correspondante doit pouvoir être matérialisée avec une certaine énergie. C’est ce qu’on a voulu vérifier avec le collisionneur LHC au CERN avec des collisions à 13 GeV. Cette particule, le boson de Higgs ou plutôt boson BEH, aurait effectivement été produit par ces collisions à haute énergie et annoncé comme découvert en 2012.

Un vide rempli d’information

Les théories physiques actuelles montrent que l’espace et le temps sont des illusions. Plus précisément, il s’agit de projections que nous sommes capables de percevoir avec les sens de notre corps en 3 dimensions et qui régissent les interactions et observations (relatives à chaque observateur).

Chaque infime parcelle du vide (dont la dimension est celle de la longueur de Planck) contiendrait toute l’information de l’Univers présent et passé, selon la théorie de Nassim Haramein, le champ unitaire, les Champs Akashiques de Ervin Lazlo ou encore le champ morphique de Ruppert Sheldrake.

Ceci a pour conséquence que tout dans l’Univers est lié au reste.

Champ de tachyons

Tachyon signifie « plus rapide que la vitesse de la lumière ». Il s’agit de particules, au départ imaginaires, qui se déplaceraient toujours plus vite que la lumière dans le vide. (Ce n’est pas en contradiction avec la relativité, pour laquelle il existe un mur infranchissable égale à la vitesse de la lumière.)

Ces tachyons pourraient en réalité être ce qu’on appelle de façon plus générale le champ radiant, des ondes électromagnétiques longitudinales. (Ce type d’ondes serait notamment le support de la télépathie et d’autres phénomènes de transmission d’information plus rapide que la lumière.)

Il existerait des tachyon allant moins vite que la lumière ou à la vitesse de la lumière. Les tachyons supraluminiques seraient les neutrinos.

La matière est du vide

On dit souvent que la matière est composée principalement de vide, car le volume occupé par les particules (protons, neutrons et électrons) ne représente qu’une petite proportion du volume occupé par le matériau. De plus on a vu qu’il était possible de faire surgir de la matière dans le vide en fournissant une certaine énergie. On peut se poser des questions telles que « Qu’est-ce que la matière ? » et « Le vide ne serait-il pas une sorte de matière ? ».

Tout ce qui existe dans l’Univers est énergie, vibration et information. Selon l’explication actuelle, encore peu diffusée à cause du dogme matérialiste appliquée dans les institutions scientifiques, la matière serait en réalité de l’énergie densifiée à basse fréquence. Le vide serait de la matière (ou énergie) à haute fréquence.

« La matière physique est la musique solidifiée » – Pythagore

« Concernant la matière, nous nous sommes trompés. Ce que nous avons appelé matière n’est que de l’énergie qui a ralenti sa vibration afin d’être perceptible par nos sens. Il n’y a pas de matière. Tout vibre à des niveaux particuliers. » – Albert Einstein

« Si vous voulez trouver les secrets de l’Univers, pensez en termes d’énergie, d’information, de fréquence et de vibration. » – Nikola Tesla

« Il faudrait remplacer les concepts d’espace-temps et de matière par : énergie, vibration et information. » – Philippe Guillemant

Voir aussi l’article –Observer et créer la réalité

diagramme de la série harmonique et photo de coquillage

Le vide rempli de réalités

Puisque le vide (étendu à la matière) est simplement des vibrations qui ne sont pas observées, il dissimule les niveaux de réalité à des fréquences qui ne sont pas observables, qu’on peut appeler d’une façon générique « éthériques ». Dans chaque parcelle de vide et de matière existeraient ainsi un monde éthérique, astral et toutes les réalité moins denses.

« Dans l’univers, tout est énergie, tout est vibration, de l’infiniment petit à l’infiniment grand…
Tout est énergie et c’est tout.
Correspondez à la fréquence de la réalité que vous voulez et vous ne pourrez pas vous empêcher d’obtenir cette réalité.
Il ne peut être autrement.
Ce n’est pas de la philosophie. C’est de la physique. »

Albert Einstein

Quintessence

Littéralement la « cinquième essence » était le cinquième élément, avec la terre, l’eau, l’air et le feu. Il s’agirait d’ne sorte de ciment de l’Univers. Il s’agit d’une autre dénomination pour l’éther.

« La Science Occulte reconnaît sept éléments cosmiques, quatre entièrement physiques [terre, eau, air, feu] et le cinquième [l’éther] semi-matériel deviendra visible dans l’air vers la fin de notre quatrième Ronde, et va régner souverainement sur les autres éléments pendant toute la durée de la cinquième Ronde.
Les deux autres [la matière auto-existante et la matière primordiale] sont encore hors de portée de la perception humaine. Toutefois, ils apparaîtront plus tard comme des pressentiments pendant la sixième et septième race de cette quatrième Ronde, et seront connus dans les sixième et septième Rondes respectivement. »

Blavatsky (Doctrine Secrète I).

L’énergie du vide

Le vide est parfois défini comme l’état quantique dont l’énergie est la plus basse possible. En ce sens on l’appelle énergie du point zéro. En se basant sur cette simple définition, certains affirment ainsi qu’il est de fait impossible d’obtenir un niveau encore plus bas d’énergie que le vide. C’est ce raisonnement qui permet à l’encyclopédie de désinformation wikipedia d’affirmer qu’on ne peut pas extraire de l’énergie à partir du vide.

Le problème de ce raisonnement est qu’il repose sur une définition arbitraire du vide, qui n’est basée sur aucune preuve. Rien n’indique que ce qu’on obtient en retirant toute la matière réelle correspond au niveau énergétique le plus bas possible. De plus, il est basé sur une autre hypothèse, le premier principe de la thermodynamique, qui affirme que l’énergie totale d’un système isolé se conserve, elle ne peut pas diminuer ni augmenter. Or ce principe est lui aussi un mensonge, contredit par des mesures effectuées sur des êtres vivants ainsi que par la transformation de l’énergie noire en énergie réelle.

Le vide dans notre univers ne peut pas être ce qu’on appelle l’énergie du point zéro. Des chercheurs estiment que le vide pourrait contenir environ 1092 Joules/m³.

Je vous invite à lire l’article –L’énergie du vide ou énergie libre

Conclusion : c’est quoi le vide ?

On a vu que lorsqu’on essaye tout retirer toute la matière et le rayonnement il existe toujours quelque chose. Ce qui confirme l’adage « La nature a horreur du vide ». Il ne s’agit pas d’une simple difficulté à obtenir un vrai vide où rien n’existerait, mais véritablement d’une impossibilité d’existence du vide.

Les modèles physiques caractérisent le vide de différentes façons, le vide contient les potentialités de création, il est ce qui représente l’interface entre les entités de notre univers matériel dense (particules matérielles et lumineuses) et les entités de l’univers éthérique et astral.

Lorsqu’on retire toute les particules, la matière dense, il reste tout ce qui est formé de fréquences supérieures, inobservables avec nos instruments solides.

Comprendre le vide c’est comprendre la matière et toute la création.

Quelques références

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