Action : l’action quantifie le changement. Il s’agit d’une énergie fournie pendant une certaine durée. On considère que la plus petite valeur que peut prendre une action est la constante de Planck réduite, d’une valeur de :

Si on fournit à un système ne quantité plus petite d’action alors le système reste dans le même état.
Déterminisme : le déterminisme est un dogme scientifique affirmant que lorsqu’on connait complètement l’état d’un système ainsi que les effets qu’il va subir alors on peut prédire son état futur. Cela consiste à supposer que l’information complète existe, qu’elle est potentiellement accessible et que la causalité est toujours strictement chronologique. On sait que ces conditions sont fausses : l’information existe souvent sous forme incomplète, elle n’est accessible qu’au moment où on la rend réelle en lui fournissant une légère action, et enfin la causalité est parfois antichronologique. Le déterminisme est fortement lié au dogme matérialiste, qui suppose que l’esprit est soumis aux mêmes contraintes que la matière. En conséquence le matérialisme implique un déterminisme complet ou partiel (avec l’intrusion de résultats aléatoires) et interdit l’existence du libre-arbitre. Si on suppose au contraire que l’esprit existe, qu’il a la possibilité de faire des choix sans être soumis aux lois physiques, alors il est par nature indéterministe et peut rendre indéterministe toute théorie par son action.
Esprit :
Libre-arbitre : Le libre-arbitre est la capacité supposée de l’esprit a pouvoir faire des choix et prendre des décisions sans être soumis à aucune règle d’une théorie physique. Le dogme matérialiste exclut d’emblée l’existence de l’esprit et en conclut que le libre-arbitre est une illusion de la conscience.
Matérialisme (ou physicalisme) : Le dogme matérialiste affirme que la seule réalité qui existe est celle de la matière et l’énergie. Selon ce postulat, la conscience serait produite par le cerveau et nos souvenirs seraient enregistrés sous une forme matérielle. Une telle affirmation ne devrait être avancée que si elle possède de solides preuves, or il n’en existe même pas d’indice. La seule justification semble être : « puisqu’il se produit une certaine activité dans le cerveau quand on pense, alors c’est forcément cette activité qui produit la conscience« . Aucun modèle théorique d’émergence de conscience à partir de matière n’est actuellement envisageable. La recherche en neurobiologie a de plus été forcée de constater que nos souvenirs ne pouvaient pas être stockés dans le cerveau. Non seulement il n’existe aucune preuve que le matérialisme est valide, mais surtout il est mis en défaut dans de nombreux domaines. Il repose sur des principes de physique classique qui ne sont plus considérés comme valides. Une réalité composée d’information génère notre univers matériel. Or ce qu’on appelle l’esprit est capable de parcourir cette réalité sans subir l’illusion de l’espace et du temps.
Onde : propagation d’une perturbation produisant sur son passage une variation réversible des propriétés physiques locales du milieu.
Temps : le temps caractérise l’ordre dans lequel des événements ont lieu ainsi que la durée qui les sépare. Le temps classique permet en théorie d’établir une chronologie absolue. Voir le dossier -Le temps-
Virtualité : une virtualité est un état possible d’un système quantique. La virtualité se distingue d’un événement réel par sa probabilité inférieure à 1, c’est-à-dire qu’il s’agit d’états qui n’ont pas été observés par une conscience. Pour qu’un système formé de virtualités acquiert une propriété réelle on doit lui fournir au moins un quantum d’action (voir Action), ce qui modifie l’état du système après l’observation. D’un point de vue purement physique on ne fait pas de distinction qualitative entre une virtualité et un événement réel. Lorsqu’une particule passe par deux fentes en même temps, il ne s’agit pas de deux particules différentes à moitié réelle. Le système est formé d’une unique information faite de plusieurs possibilités. Une particule n’est pas moins réelle lorsqu’on ne mesure pas sa position, c’est uniquement l’information sur sa position qui n’est pas une donnée unique à ce moment. Dans de nombreuses expériences de physique quantique on ne sépare pas les objets entre ceux qui sont réels de ceux qui sont virtuels, ils existent tous sous forme d’information.