Modifier le passé et prévoir le futur

Cet article fait partie du DOSSIER COMPLET : -les pouvoirs psychiques-

Il peut paraître incroyable ou inconcevable pour certains de supposer que des phénomènes physiques et des pouvoirs psis pourraient agir dans le passé ou le futur. Pourtant, les théories de physique (relativité et physique quantique) et de la conscience impliquent qu’on ne peut pas parler du présent absolu identique pour tout le monde. Il n’existe pas un instant qu’on pourrait nommer « maintenant » correspondant à l’instant présent de l’univers.

Si l’objet sur lequel agit une conscience ne se trouve pas dans le même instant présent que le corps de la personne, ce qui est le cas d’une façon générale, alors finalement toute action à distance a lieu dans un temps qui n’est pas son propre présent. De même, dans le cas général le sujet télépathe est décalé dans le temps par rapport à son interlocuteur. Cependant on parle là de décalages de l’instant présent entre les deux objets, qui n’est pas une durée au sens normal. Une durée est ce qui sépare deux instants d’un même observateur. Je vais donc maintenant parler de pouvoirs psis capables de s’appliquer sur un intervalle de temps, c’est à dire à un instant t1 de l’observateur sur l’instant t2 du même observateur, plus précisément son futur.

Voir –L’expérience de Wheeler – gomme quantique à choix retardé

La rétropsychokinèse

Une dizaine d’années après ses expériences prouvant la capacité de psychokinèse, Peoc’h a encore effectué une variante vraiment étonnante. Au lieu d’essayer d’influencer par la pensée le mouvement des robots au moment où il a lieu, il a voulu voir si l’observateur pouvait agir alors que le mouvement et son enregistrement avait déjà eu lieu plusieurs mois auparavant.

Voici l’expérience : on a placé au centre d’un rectangle un petit robot et on a effectué une série de 1720 mouvements aléatoires pendant 20 minutes. Tous les mouvements sont enregistrés dans des fichiers informatiques, en s’assurant qu’aucun humain ne les observait.

Six mois plus tard on a demandé à des volontaires de se concentrer pendant 5 secondes afin d’obtenir « davantage de déplacements vers la droite, vers la gauche, vers l’arrière, circulaire etc., selon leur préférence », mais sans leur dire en quoi consistait réellement l’expérience ni son objectif, puis de choisir au hasard un des fichiers imprimés correspondant à une série de mesures. Les observateurs ont alors obtenus un enregistrement correspondant à leur désir avec un résultat significatif : « il y a moins d’une chance sur dix-mille pour que le tracé obtenu soit conforme au hasard théorique » selon le Journal of the Society for Scientific Exploration.

De plus, alors qu’il avait seulement été demandé aux volontaires d’influencer le sens des déplacements, la longueur des tracés a elle aussi été plus grande dans la direction souhaitée que dans les autres mouvements. Par contre, si un observateur humain avait observé les mouvements du robot, qu’il avait vu les enregistrements ou les résultats imprimés avant que le volontaire fasse son choix, alors l’influence n’avait pas lieu et les résultats redevenaient conformes aux lois du hasard.

Cette expérience est à rapprocher de celle en physique quantique imaginée par Wheeler, « l’expérience de la gomme quantique à choix retardé« , qui indique que les conditions futures d’un système expérimental ont un effet sur des événements passés. Je reviens en détail sur ces effets de la conscience étalés dans le temps dans l’article sur le sujet du libre-arbitre.

Voici ce qu’en a dit René Peoc’h en 2002 :

« La volonté peut agir de manière rétroactive dans le passé. » « Nos expériences montrent que la pensée est suspecte de voyager dans le temps pour participer à des événements survenant habituellement au hasard. […] Un événement aléatoire qui n’a pas été observé par un être vivant reste en partie influençable. »

Diverses expériences de physique quantique et l’étude de pouvoirs psis comme la télékinésie montrent qu’il est possible de modifier le passé.

Précognition, prémonition et pressentiment

Les animaux prévoient les catastrophes

Les exemples d’animaux qui prévoient une catastrophe naturelle bien avant les humains sont nombreux et divers.

  • Tremblements de terre quelques jours à l’avance
  • éruptions volcaniques
  • Tsunami (par exemple le 26 décombre 2004, des éléphants sont montés dans les collines avant l’arrivée de la vague au Sri Lanka, à Sumatra et en Thaïlande)
  • Avalanches
  • Bombardements aériens (pendant la Seconde Guerre mondiale de nombreuses familles en Allemagne et en Angleterre se fiaient aux réactions de leur animal domestique pour être prévenus avant que les sirènes s’enclenchent, alors que les avions étaient encore à des centaines de kilomètres.)

Ceci à été observé par le comportement de nombreux animaux comme :

  • Éléphants
  • Buffles
  • Chiens
  • Chats
  • Crapauds
  • Chèvres

Les sceptiques expliquent que les animaux sont sûrement capables de capter des minuscules vibrations du sol qui se produiraient parfois plusieurs jours avant la catastrophe, des gaz relâchés ou des perturbations de champ électromagnétiques. Aucun scientifique, sismologue, volcanologue, météorologue n’est lui-même capable de mesurer ces signaux physiques, c’est donc un argument lancé sans aucune preuve et qui demande davantage qu’une certitude fondée sur la croyance qu’il n’existe que la matière et l’énergie localisées. On sait que c’est faux, les théories physiques actuelles expliquent toutes que l’information est plus fondamentale que la matière, l’énergie, l’espace et le temps. L’information n’est pas localisée, elle est dans une trame de réalité hors de l’espace, elle est donc accessible dans sa totalité depuis n’importe où.

Il se peut que la capacité de prémonition chez les animaux ne soit pas la lecture d’une information d’un futur local possible, mais de celle d’un présent réalisé ailleurs. De la même façon qu’une nouvelle molécule qui se cristallise pour la première fois quelque part informe les autres molécules identiques partout dans l’univers de la température à laquelle elle survient et des propriétés du cristal obtenu (voir -Les champs morphiques, la forme des choses-), il se peut que l’information d’une observation par un être conscient soit partagée dans le champ de la conscience et que d’autres êtres conscients puissent y accéder.

On sait que l’instinct est un type de champ morphique parmi d’autres, comme celui des souvenirs d’un individu. Il n’est pas impossible que l’information partagée par un individu à son espèce soit partiellement ou entièrement accessible par une espèce similaire.

Une mouette voyant les prémisses d’un tsunami ajoute cette donnée à la mémoire collective, les autres mouettes assez proches (en terme de spectre de vibration d’information) peuvent entrer en résonance avec ce souvenir et continuer d’amplifier l’intensité de l’information. Les mouettes et les goélands accèdent sûrement des informations mises en commun, ils partagent aussi l’information de tous les oiseaux mangeurs de poissons, l’information de toutes les espèces d’oiseaux volants, de tous les animaux à plumes ou à ailes, etc. De proche en proche une information s’ajoute au reste de la symphonie. Un esprit maîtrisant ses compétences innées de mise en résonnance pour lire la musique de la réalité informationnelle pourrait savoir qu’un feu démarre à des centaines de kilomètres grâce au fait qu’une gazelle en est actuellement (dans son présent à elle) le témoin conscient. Ou même, juste en captant la fréquence de l’esprit de l’arbre qui commence à prendre feu.

Expériences de prémonition

Divers témoignages ont été rapportés où une personne sent qu’elle doit s’arrêter où se déplacer, puis un accident se produit à l’endroit où elle se serait trouvée sans avoir eu de pressentiment.

Se souvenir du futur

Rupert Sheldrake a effectué des expériences sur la mémoire collective. Il a montré qu’on pouvait plus facilement trouver une certaine information lorsque celle-ci est connue par d’autres humains. Cela confirme une croyance populaire disant qu’on arrive plus facilement à faire des mots-croisés après que la solution a été publiée, même si on ne l’a pas vue soi-même. (Voir l’article –Les champs morphiques, la forme des choses-)

Dans des variantes de ces expériences on a voulu voir si on se rappelait mieux de choses qui seront plus tard apprises dans la mémoire collective. On a pris plusieurs groupes, par exemple des anglophones ne parlant pas et ne sachant pas lire ni écrire le japonais. On leur a donné un certain nombre de caractères ou de mots japonais qu’on leur a demandé de mémoriser. Ensuite on en a choisi au hasard certains, et on les a fait apprendre par un groupe en les expliquant. Or les résultats montrent que les sujets se sont statistiquement mieux souvenu de ceux qui seraient choisis aléatoirement pour être expliqués.

On est capable de lire dans la mémoire collective, quand l’information est déjà présente mais aussi quand l’information sera disponible dans un futur probable.

écrire le futur

Plusieurs auteurs ont écrit des textes avec des scènes très détaillées ou des rencontres, et qui ont plus tard vécu des scènes identiques.

Nous avons encore l’habitude de ne raisonner que de façon causale chronologique. On se dit qu’un événement passé peut avoir une influence, mais on a encore du mal à bien saisir qu’une possibilité future puisse exercer une influence sur des événements passés.

On peut prendre l’exemple d’un livre racontant l’histoire d’un gigantesque paquebot, qu’on dit insubmersible mais qui coule finalement dès son premier voyage en fonçant dans un iceberg. L’auteur se demande comment il va appeler le bateau, il pense à quelque chose de géant, il choisit le Titan. Une vingtaine d’années plus tard un paquebot géant qu’on appellera le Titanic subit le même sort que dans le roman.

Comment savoir s’il s’agit d’une prédiction ? On a vu qu’il est plus facile de trouver une information dans la mémoire collective si celle-ci sera réelle dans le futur. L’existence future d’un paquebot au destin historique dans la mémoire collective de l’humanité à pu atteindre la conscience de l’auteur au moment où il cherchait l’inspiration. Qu’est-ce que l’inspiration exactement ? Est-ce qu’on ne fait que chercher des informations possibles au hasard, en se retrouvant parfois avec celles appartenant à la conscience collective future, dont la probabilité de résonance est d’autant plus forte que sa probabilité de se produire est grande ?

Si l’auteur a eu cette idée venant simplement de la mémoire collective future, en l’écrivant il l’a lui-même ajoutée dans l’information de la conscience collective de son présent. En choisissant ensuite de nommer le paquebot réel, un individu avait peut-être connaissance de cette histoire parce qu’il l’avait lue (on peut se dire que dans ce cas il souhaitait un certain malheur au bateau, consciemment ou pas), mais on peut aussi penser qu’il a à son tour utilisé son imagination et que sa conscience est entrée en résonance avec la fiction.

Puisque l’inspiration future d’un individu menant à une histoire réelle très partagée dans la mémoire collective a pu influencer le choix d’un auteur dans le passé, qui a elle-même influencée l’inspiration future de quelqu’un d’autre, on se retrouve dans une logique circulaire. Ce type de cycle de causalité est appelé un paradoxe dans les histoires de voyages dans le temps. Mais c’est parce qu’ils continuent de percevoir la réalité comme suivant une ligne de temps, où on pourrait faire un point à un instant donné et dire « c’est ça le présent ». L’histoire ressemble plutôt à une fresque où tout se mélange, l’information d’un passé réel ou irréel avec celle de futurs possibles. Des consciences analysent ces informations en les projetant dans leur présent, c’est de cette façon que l’information devient réelle. Cela peut expliquer l’existence des synchronicités, qui ne doivent pas être regardées selon la causalité chronologique mais le déroulement logique.

Ce qu’il faut retenir

L’univers est la projection matérielle d’une réalité faite de vibrations d’information. La conscience est forcée à vivre dans son instant présent, mais l’esprit peut voyager dans toute l’information en se mettant en résonance avec elle. Il semble que l’esprit soit capable de réécrire l’information du passé tant qu’elle n’a pas encore été observée par une conscience. L’esprit est aussi capable de lire l’information des possibles.

Les capacités de prémonition sont difficiles à étudier en se limitant aux conditions strictes de la méthode scientifique matérialiste qui requiert la reproductibilité des expériences. En effet les cas les plus étonnants concernent généralement un événement important unique pour une personne. On ne pet pas se remettre en condition d’être sur le point d’assister à un accident imprévisible. Mais cette condition de reproductibilité ne doit pas être considérée comme nécessaire.

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