Imaginez des poussins capables de modifier le mouvement de robots par la pensée et de les faire s’approcher ou s’éloigner d’eux. Les expériences de Peoc’h ont montré que la conscience humaine, mais aussi celle de poussins, peut effectivement agir sur la matière. D’autres expériences similaires ont ensuite montré que cette action peut s’effectuer sur des événements passés. Découvrez tout sur le pouvoir de déplacer la matière par la seule volonté.
Cet article fait partie du DOSSIER COMPLET : -les pouvoirs psychiques-

Télékinésie et psychokinésie (ou psychokinèse)
Du grec ancien ψυχή, psukhế (« âme, esprit ») et de κίνησις, kínêsis (« mouvement »), la psychokinésie est la capacité par un esprit à modifier la position ou le mouvement d’un objet éloigné. On en distingue couramment 3 types:
- la biopsychokinèse : l’influence de l’esprit humain sur le vivant (bactéries, cellules animales ou végétales),
- la micropsychokinèse : l’influence de l’esprit sur le hasard
- la macropsychokinèse : influence de l’esprit sur la matière physique.
La télékinésie est la capacité plus spécifique à déplacer des objets à distance, donc un cas particulier de la macropsychokinèse.
Je n’aime pas devoir placer les choses et les concepts dans des cases précises. Selon moi il est inutile, d’un point de vue fondamental, de vouloir séparer ces différents effets. La matière suit des règles physiques pouvant être interprétées comme contenant le hasard qu’on peut modifier; c’est la même chose qu’agir directement sur la matière physique subissant ces lois. De plus, la matière vivante est elle-même constituée de matière.
Des nuances seront apportées dans le cas du magnétisme ou du mesmérisme où on peut agir sur la réalité éthérique.
Ceux qui doutent de l’existence de cette capacité adoptent forcément le postulat du dogme matérialiste, qui affirme sans preuve que c’est la matière, notamment le cerveau, qui produirait la conscience. Au contraire, si on estime qu’il y a une dualité, la matière d’un côté et l’âme (ou l’esprit) de l’autre, alors on est forcé d’accepter l’existence de cette capacité de kinésie, puisque puisque par la simple pensée nous sommes capables de bouger nos propres bras et nos jambes notamment.
La conscience et l’électronique
Il a été constaté par de nombreux témoignages qu’un esprit délié d’un corps, notamment celui de personnes décédées, se manifestait le plus souvent par le contrôle d’un appareil électrique ou électronique. Un poste de radio qui s’allume tout seul au moment d’une chanson particulière (alors que le poste en question peut même être en panne) est un cas souvent rapporté. De nos jours on parle aussi de SMS reçus sur son téléphone portable. Ceci s’expliquerait par le fait que l’instrumentation électronique demande moins d’efforts à une conscience pour être affectés. Il semble qu’il serait plus simple pour un esprit d’allumer une chaîne Hifi que d’écrire un texte en manipulant du papier et un crayon.
Les champs électrostatiques et magnétiques, la lumière (champ électromagnétique dynamique), le courant électrique (un mouvement d’électrons), les liaisons chimiques (partage d’électrons) en sont tous des exemples bien connus des physiciens. Mais on peut généraliser ça à toute la matière et les interactions : une particule serait ainsi un vortex électromagnétique (une onde en tourbillon), la gravitation serait aussi une manifestation électromagnétique comme le montre la lévitation (ou antigravité) de disques d’alliage de mercure en rotation. Un être humain serait lui-même un vortex électromagnétique complexe.
D’un point de vue physique, on peut dire la matière et les phénomènes réels se résument à de l’électromagnétisme.
La manipulation de la matière par la conscience n’est finalement que la modification de phénomènes électromagnétiques par la pensée.
L’expérience des poussins de Peoc’h
En 1986, Le Dr René Peoc’h a voulu étudier scientifiquement les effets de la conscience sur la matière. Il a utilisé des petits automates dont le mouvement est aléatoire. Il a fait croire à des poussins que ces automates étaient leur mère. Ensuite il a placé les poussins dans une cage vitrée pour les empêcher de s’approcher de leur « mère ». Par leurs appels et leur envie qu’elle soit près d’eux ils ont réussi à faire en sorte que le mouvement des robots ne soit plus aléatoire : ils se sont inéluctablement approchés de la cage.
Des sceptiques ont mis en doute ces résultats en disant qu’il s’agissait sûrement d’une observation biaisée. Ils expliquent que lorsqu’un automate est près de la paroi de la cage des poussins, sa probabilité est un peu plus élevée d’y rester, car 3 choix sur 4 ne les éloignent pas de la vitre. Cependant ce biais, s’il existe, ne pourrait pas expliquer l’écart de probabilité réellement mesuré.
De plus, Peoc’h a mis au point une variante de l’expérience pour clore définitivement le bec des sceptiques. Au début de l’expérience, au lieu de donner un comportement aléatoire aux robots il les a rendus agressifs, en les faisant foncer dans les poussins lors de leur première rencontre. Au lieu de penser qu’il s’agissait de leur mère poule ils ont dû y voir des ennemis. Ainsi, une fois les poussins mis en cage et les robots réglés de nouveau sur le déplacement aléatoire, au lieu de rester bloqués proche de la cage ils étaient statistiquement plus souvent à l’autre bout de la pièce.
Le biais supposé lié à la cage était donc erroné, sinon comment expliquer qu’on les enverrait de l’autre côté juste en changeant l’humeur des poussins ?
Autre remarque importante, l’action mentale des poussins fonctionne toujours exactement de la même façon avec autant d’intensité quel que soit l’endroit où se trouve la commande du moteur des robots : sur place, dans une pièce voisine ou éloignée à des kilomètres. Il a aussi montré que le fait d’être à la lumière ou dans l’obscurité ne changeait pas le résultat. On ne peut donc pas invoquer d’explication douteuse à partir d’effets magnétiques des poussins ou par le son de leurs piaillements !
La seule critique de ces expériences a été sur l’effet de bord, mais on a vu que cet argument ne tient pas lorsqu’on regarde les 2 autres variantes. C’est pour cela que ces expériences ont tout simplement été ignorées par les sceptiques dans leurs critiques. Lors de la soutenance de sa thèse, le président du jury a fait remarquer à Peoc’h qu’il estimait à 1 chance sur 5000 que les mouvements des robots s’expliquent par le hasard. C’était une estimation très supérieure à celle de Peoc’h. Plus tard, des chercheurs de l’université de Princeton sont arrivés au résultat de 1 chance sur 10.000.000.0000.
Et les humains y arrivent-ils ?
Si l’esprit de poussins arrive à agir sur le fonctionnement d’appareils électriques, imaginez ce que des humains pourraient faire avec leur conscience supérieure. Le problème est que nos capacités sont bridées depuis très longtemps, à la fois anatomiquement (nous n’avons plus un bon 3ème œil) et par nos croyances affirmant que ces capacités n’existent pas.
La même expérience avec les humains fonctionne moins bien. Il y a le problème, comme je viens d’en parler, du bridage de notre capacité à agir sur la matière par la simple pensée. L’autre souci est que les humains doivent parvenir à trouver une motivation suffisamment forte pour y parvenir. Ils ne sont généralement pas très convaincus que les petits robots sont leur mère et ne réclament pas de tout leur cœur que ceux-ci viennent vers eux !
Par contre une variante de cette expérience a montré un fait très intéressant. On l’a refait avec des robots bruyants pendant qu’un humain dormait à côté. Or il a été constaté que les automates étaient repoussés le plus loin possible du dormeur vers l’autre bout de la chambre. L’esprit du dormeur dérangé par le bruit a pu agir pour les éloigner au maximum. Les résultats des humains non entraînés étaient 10 fois supérieurs lors du sommeil que de l’éveil.
Notre capacité n’est donc certainement pas totalement éteinte physiologiquement mais limitée, par le fonctionnement en état de conscience du cerveau et nos croyances. En dormant on s’en détacherait un peu plus.
La rétropsychokinèse
Une variante des expériences de Peoc’h montre que la conscience est capable d’agir sur des événements passés. Voir cet article -Modifier le passé et prévoir le futur-.
Tordre des barres de métal par la pensée
Voir l’article –Jean-Pierre GIRARD : L’homme qui tord l’acier par la pensée–
Autres capacités de la conscience sur la matière
Magnétisme et mesmérisme, stigmates et hémographie, bilocation et ubiquité, transformation d’hosties en viande crue, lévitation et matérialisation d’objets, ainsi que l’effet placebo et la combustion spontanée sont d’autres types d’actions de la volonté sur la matière.
Voir l’article -Modifier la matière par la conscience-.
Comment ça marche ?
Les expériences de Peoc’h montrent clairement un effet de la conscience sur la matière, mais à quel niveau ?
La matière est la manifestation d’une information énergétique, elle obéit aux règles de la physique quantique, qui est une théorie issue de l’imagination humaine. Lorsque la conscience demande aux robots de s’approcher ou de s’éloigner, elle agit d’une manière globale sur l’ensemble du phénomène. Ainsi on peut considérer qu’elle modifie les probabilités données par les lois quantique, qu’elle agit sur les molécules composant le générateur informatique ou mécanique ainsi que la matière du moteur et du robot tout entier. La conscience agit en modifiant l’ensemble de l’idée du phénomène et son déroulement.
Lorsqu’il est évident pour une conscience que la matière doit adopter un certain comportement, celle-ci s’y soumet, tout simplement.
Conclusion
Grâce à des expériences très simples commencées il y a plus de 35 ans, il a été prouvé que des poussins et des humains ont une capacité de psychokinèse sur des automates électroniques. Pour un humain non entraîné les effets sont 10 fois plus importants lors de son sommeil. De plus, l’influence de la pensée est possible sur des mouvements effectués dans le passé, tant qu’aucune conscience n’en a pris connaissance. Il n’y a pas besoin d’un don particulier, c’est une capacité de notre esprit qui est le créateur de notre réalité, il faut juste sentir l’évidence que la matière ne fait que suivre notre volonté.