L’âme des plantes

Attention après avoir lu cet article vous ne croquerez plus jamais dans une pomme sans lui avoir demandé pardon ! Ou au moins en ayant une petite pensée pour elle.

L’expérience de Cleve Backster

Vous connaissez sûrement le polygraphe, autrement appelé maladroitement « détecteur de mensonges », qui trace un graphique selon l’état émotionnel du sujet, par exemple lorsqu’il ment et a peur qu’on le découvre.

Cleve Backster faisait partie d’une équipe de pionniers de son utilisation. Le 2 février 1966, il avait pour la première fois une plante dans son bureau, achetée par sa secrétaire. Alors qu’il était seul un soir, il a eu soudain une idée bizarre : « et si je branchais le polygraphe sur la plante ? »

Au début le tracé était normal, mais a bout de quelques minutes il y eût une légère réaction, similaire à celle d’un humain ayant eu peur un bref instant d’être détecté. Le profil de l’activité électrique de la plante ressemblait à celui d’un humain ayant commencé à dire un mensonge.

Il essaya d’obtenir d’autres réactions de la plante, en trempant une feuille dans son café chaud ou en la frappant avec son stylo, mais elle resta plutôt calme.

Au bout d’un quart d’heure, il pensa à aller chercher des allumettes pour y mettre le feu. A ce moment la plante réagit très fortement, comme prise de panique. Il était à cinq mètres d’elle et n’avait pourtant effectué aucun geste. La simple pensée de brûler la plante avait eu cet effet. Il raconta son histoire le lendemain à son collègue Bob Henson, qui répéta la même expérience en obtenant les mêmes résultats.

Voici l’image du tracé du polygraphe de la plante lors de l’expérience :

Après ça, Backster éprouva de la sympathie pour la plante et ne refit jamais d’expérience impliquant de menacer de brûler une plante. Cependant il a reproduit ce genre de réactions sur d’autres choses étonnantes, comme des œufs. En plongeant un œuf dans de l’eau bouillante, les autres œufs de la même boîte réagissaient au polygraphe. Alors même que cet œuf était placé dans une chambre blindée offrant une protection optimale contre tout champ électromagnétique.

Backster a obtenu les mêmes résultats en prenant des insectes et des bactéries.

Ces expériences ont été refaites à l’aide d’un électroencéphalogramme (EEG) en 1972 par le chercheur russe V. N. Pouchkine sur un géranium, confirmant les résultats de Backster.

Des expériences du même type ont été effectuées sur des cellules humaines. Le principe était de récupérer des cellules d’un individu et de les mettre en culture pour qu’elles restent vivantes. On a ensuite branché le polygraphe sur les cellules, dans une salle située à 12 km de l’individu dont elles provenaient. On a alors découvert que lorsque le sujet éprouvait une émotion forte ses cellules réagissaient aussi au même moment. Il n’y a besoin d’aucun échange physico-chimique. Comme pour la télépathie entre des personnes, ceci fonctionne même lorsqu’on place l’individu et ses cellules dans des pièces ne laissant pas passer les champs électromagnétiques (cages de Faraday).

Conclusion

Grâce à ce genre d’expériences, on a découvert que les plantes et tout ce qui est vivant semble réagir à la pensée. La seule intention de brûler une plante provoque chez elle un effet mesurable.

Pensez-y maintenant, dès que vous aurez l’idée de vous faire cuire un œuf, croquer dans une pomme ou même arracher une mauvaise herbe. 😉

Mais si vous êtes très sensibles et que vous avez maintenant peur de ne plus rien pouvoir manger, je dois vous rassurer : il semblerait, selon les confidences de Backster, qu’en prenant le temps d’envoyer de l’amour à l’œuf qu’on va cuire ou la plante qu’on va arracher ou croquer, l’effet disparaît, comme s’ils acceptaient notre geste.

On peut retrouver un clin d’œil à cette expérience dans un épisode de Columbo (Saison 8, épisode 1) :

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