Comment se forme un bras, une jambe ou un cœur ? Comment une cellule de notre corps sait-elle où elle doit aller et de quel type elle doit devenir ? La théorie des champs morphiques, née de la morphogénétique, donne une explication en supposant l’existence de champs d’information non localisés que se partagent les système autoorganisés. Les champs morphiques contiennent l’information sur la forme générale et détaillée des choses à tous niveaux, de l’allure globale d’un être humain idéal à la position et les propriétés de chaque molécule du corps. L’instinct et la mémoire collective d’une espèce seraient aussi des types de champs d’information semblables à celui de la mémoire individuelle d’un membre de cette espèce. Ce modèle parvient à unifier les théories de physique de l’information, la biologie et les phénomènes de la conscience et de l’esprit. En sciences occultes on pourrait assimiler notre champ morphique individuel à ce qu’on appelle notre corps énergétique ou double éthérique.
Je vous invite à regarder ma vidéo sur ce sujet.
Théorie de Ruppert Sheldrake (né en 1942), qui a été Directeur de recherches en biochimie à l’Université de Cambridge et chercheur à la Royal Society.
Introduction : la théorie des champ morphiques
Problématique de l’anatomie des organismes vivants
Dans les années 1920 les biologistes ne n’arrivaient pas à expliquer comment se formaient les organismes vivants. Un des problèmes était de comprendre comment une cellule pouvait se différencier pour devenir du bon type (par exemple une cellule d’un muscle, os, sang, organe etc.). L’information interne (supposée à tort contenue dans les gènes voir –L’ADN et l’information de la vie-) et l’information de proximité ne peuvent pas suffire pour l’expliquer. Il fallait forcément ajouter une information non locale et un mécanisme portant sur la forme globale. Ils ont inventé la théorie morphogénétique ou morphogénique, de « morphos » (la forme) et « génique » (fonction de génération).
La morphogénétique a ensuite été mise de côté par les biologistes pour satisfaire le dogme du matérialisme, mais celui-ci n’ayant jamais pu résoudre ces problématiques on assiste au retour de la morphogénétique. D’autant plus que grâce à la physique quantique on a constaté que la réalité matérielle était une simple projection d’information non locale, et les biologistes peuvent désormais en parler sans passer pour des illuminés.
La théorie dont je vais vous parler est inspirée de celle de la morphogénétique mais un peu plus générale.
Le champ morphique : l’information sur la forme
Ruppert Sheldrake suggère que la nature des choses, de tout système autoorganisé, dépend d’une entité autre que la matière, les lois physiques et les phénomènes qui en émergent. Il a imaginé la théorie des champs morphiques pour expliquer cela.
Il existerait ainsi un certain type de champ morphique pour chaque système naturel : le champ morphique d’une molécule, d’un caillou, d’un arbre, d’un oiseau, d’un être humain, d’une société, d’une pensée.
Chaque cas particulier d’objet posséderait lui aussi un champ morphique spécifique : un type de molécule comme l’eau a son champ morphique, qui est un sous-produit du champ morphique des molécules. Une hirondelle a un champ morphique, issu de celui des oiseaux, et chaque hirondelle a son propre champ morphique, comme chaque organe de l’hirondelle qui a aussi le sien.
On peut considérer que la théorie des champs morphiques est une facette du Champ Unitaire encore plus général, qui produit la réalité matérielle.
Caractéristiques du champ morphique
Voici pour commencer les propriétés des champs morphiques :
- Régions d’influences non matérielles
- Étendu dans l’espace, sans contour ni limite définie
- Se prolonge dans le temps
- Influence les autres champs morphiques
- Comme toute onde, plus la similarité des champs morphiques est proche, plus ils s’influencent. (Résonance morphique)
- Tout système qui existe peut s’inscrire dans un champ morphique (il en est issu et en crée un à son tour)
- Lorsque le système disparaît (ou meurt) son champ morphique continue d’exister. Il disparaît du lieu spécifique où existait le système mais persiste de façon délocalisée. Ils ne sont plus attachés à un système physique particulier.
- Ils peuvent ainsi continuer à se manifester à nouveau en d’autres temps et d’autres lieux, partout et à chaque fois qu’un phénomène similaire a lieu ou qu’un être ressemblant agit.
- Le champ morphique est immatériel, il agit sur notre réalité sans échange d’énergie (comme l’esprit).
Anatomie des êtres vivants
Organismes vivants
Depuis 1920 on parlait de champ morphogénétique, qui est un cas particulier de champ morphique pour les êtres vivants et qui permet leur développement à partir des premières cellules et l’embryon. La théorie de Sheldrake est basée sur cette notion, mais la généralise à tout système auto organisé.
La question était simple : comment une cellule donnée pouvait savoir de quelle type devenir ? Dans certains cas cela pourrait s’expliquer simplement avec son environnement immédiat. Par exemple une cellule à l’intérieur d’un organe saurait qu’elle doit devenir une cellule de cet organe car elle est entourée de ce même type de cellule. Mais à part dans des cas particuliers d’organes très simples ceci ne fonctionnerait pas. Par exemple pour une cellule se trouvant à la bordure d’une artère doit-elle devenir artère ou sang ? Comment sait-elle où doit s’arrêter un organe ?
Il faut nécessairement une information sur la forme de l’organe et des différentes parties de l’anatomie. Or cette information globale ne peut pas se trouver en un endroit particulier, elle doit être accessible partout dans l’organisme. Même à l’extérieur de celui-ci.
Voici des exemples montrant que l’information des organismes vivants et les mécanisme de leur formation ne peuvent pas être localisés ou ne sont pas contenu sous forme de données et d’instructions dans l’ADN :
Algue Acetabularia mediterranea
Organisme unicellulaire dont le noyau (contenant les gènes) est dans la racine. Quand on coupe l’algue, elle se reconstruit depuis sa base.
Si on coupe juste un morceau de tige, elle reconstruit un nouveau chapeau.
Tout se passe comme si elle se construisait depuis sa base vers le chapeau sans avoir besoin de l’information de ses gènes. Cette information ne peut donc pas être dans les gènes.
Mouches drosophiles
Un organisme vivant peut parfois prendre différentes formes sans que les gènes soient modifiés.
Les mouches drosophiles, lorsqu’elles se développent dans un environnement très chaud elles obtiennent deux paires d’ailes. Lorsqu’on remet un environnement normal, elles continuent d’avoir quatre ailes, la proportion diminuant avec le temps. C’est un exemple de l’héritabilité des caractères acquis (contredisant le néo-darwinisme, d’ailleurs Darwin et Lamarck soutenaient l’existence de ce type de mécanisme d’évolution) ainsi que d’un effet catalyseur des changements de conditions du milieu.
Si un organisme vivant se développe anormalement, alors cette modification va avoir tendance à se reproduire plus souvent et durer un certain temps, même si les conditions qui l’ont produite n’agissent plus.
Le polymorphisme microbien
Un autre exemple est le polymorphisme microbien : les mêmes gènes peuvent produire une bactérie, un virus ou un champignon, selon l’environnement dans lequel il se trouve. De plus, le microorganisme peut passer de façon réversible d’une forme à une autre si les conditions changent. Ceci a été constaté par Tissot mais n’a pas été pris en compte par la médecine : en effet ce polymorphisme est un problème majeur pour la médecine des médicaments et notamment pour le principe des vaccins. L’injection d’un microorganisme affaibli, inactif ou mort (une anatoxine) ne tient pas compte du fait que celui-ci va pouvoir redevenir actif et prendre d’autres formes dès qu’il n’est plus dans le milieu toxique du vaccin (comme l’aluminium) et qu’il pourra se développer dans le corps où il a été injecté. C’est l’environnement du microbe qui lui donne sa forme et sa fonction, ce qui se résume par la phrase de Béchamp : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout. »
Comme l’a avait dit Pasteur : « Béchamp avait raison » (et donc Pasteur avait tort…).
C’est à cause de ce polymorphisme notamment que désormais la poliomyélite provient la plus souvent des vaccins eux-mêmes. C’est aussi à cause de ce mécanisme que les vaccins, lorsqu’ils parviennent à protéger temporairement et partiellement d’une pathologie, peuvent provoquer de nouvelles maladies comme la sclérose en plaques.
Voir mes articles –Médecine : généralités– et –Vaccins : la catastrophe immunitaire–
Hérédité manquante
Avec les avancées de la biologie moléculaire on a constaté que la génétique ne pouvait pas tout expliquer. Par exemple en trouvant des gènes communs à des personnes souffrant de certaines maladies, on se rend compte que ceux-ci peuvent être présents sans provoquer ces maladies. Parfois on va trouver des exceptions où aucun de ces gènes n’est présent tout en provoquant la maladie.
L’idée de champ morphique résout le problème de l’hérédité manquante, qui est insoluble pour ceux qui croient au dogme qui affirme que ce sont les gènes et les interactions physico-chimiques qui contiennent une sorte de plan et produisent les organes et chaque partie du corps ainsi que la forme générale.
La mémoire collective et l’instinct
L’expérience des rats
On a fait des expériences avec des rats en laboratoire aux USA, où on leur a appris à trouver la sortie d’un labyrinthe.
Quand ils ont bien appris le parcours, on a effectué la même expérience avec des rats (différents) en Australie et en Écosse. Or les rats ont débuté en ayant les mêmes performances que là où étaient arrivés ceux des USA.
Ensuite on a refait cette expérience avec la descendance de ces rats, toujours sans entraînement, ceux-ci ont encore mieux réussi que leurs parents. L’information et la connaissance acquise par l’apprentissage est donc partagé entre les membres et futures membres d’une espèce.
L’instinct
L’instinct correspond aux habitudes d’une espèce. Elle n’a jamais pu être comprise quand on raisonne en terme de génétique et d’anatomie. Or l’instinct n’est rien d’autre que la mémoire collective d’une espèce, comme on l’a vu avec diverses expériences il s’agirait d’une partie du champ morphique de l’espèce.
Je vous invite à voir aussi la « théorie du centième singe » et diverses études sur le comportement acquis des oiseaux.
La mémoire
Les neurobiologistes n’ont jamais réussi à trouver où se trouve notre mémoire, sous quelle forme matérielle elle pouvait exister, ni par quel mécanisme nous pouvons rechercher dedans pour y trouver un souvenir. En fait ils ont au contraire découvert que la mémoire ne pouvait pas être stockée sous forme physique dans le cerveau, que ce soit de manière localisée ou délocalisée (excepté Penrose, mais son modèle complexe ne résout pas certaines anomalies).
Voir mon article –Le problème du cerveau–
Or ceci s’explique assez facilement en terme de champ morphique, qui contient à la fois l’information sur notre passé, mais aussi celui de tout le passé de l’humanité (le Champ unitaire de conscience, les annales akashiques ou la source).
« Nous ne transportons pas nos souvenirs dans notre tête, nous nous branchons sur nous-mêmes dans le passé. » (Sheldrake)
Notre propre champ morphique à l’instant d’avant est celui qui est le plus proche de notre actuel et c’est celui dont la résonance est la plus forte. On s’y branche donc automatiquement sans effort (Il s’agit en fait évidemment du même champ, qui a légèrement changé.)
Nassim Haramein explique par exemple qu’en chaque instant, si on bouge le bras, notre bras n’est pas en mouvement mais se recrée à une position légèrement différente. (Un instant correspond au Temps de Planck. Soit 5×10-44 seconde.)
La reconnaissance, par exemple des visages ou d’une situation déjà arrivée. Une impression de déjà vu pourrait être la conséquence d’une résonance morphique anormalement forte.
Le pliage des protéines
Comment une molécule complexe (polymères, ADN) parvient rapidement à trouver sa forme la plus stable à partir de l’assemblage de ses constituants ?
- Soit 150 éléments : il existe 1045 configurations possibles.
- Si chaque configuration pouvait être explorée à la vitesse de rotation moléculaire (1012/s) il faudrait 1026 années pour essayer toutes les possibilités. (âge de l’univers entre 109 et 1010 ans).
- Il faut généralement environ 2 minutes pour que ça se produise.
On tomberait sur des minimas locaux dans lesquels les molécules seraient bloquées, or elles trouvent toujours la forme la plus stable.
La structure n’est peut-être pas dirigée par causalité vers la forme la plus stable, mais aussi attirée par l’attracteur final qui sert de modèle.
La superposition quantique n’explique pas ça, car cela nécessite un état de superposition donc d’être isolé de tout l’environnement (pas le cas en chimie et biologie, ni dans le monde réel hors laboratoire).
Temps de décohérence très inférieur à 2 minutes. Le résultat serait alors pratiquement instantané (comme calcul quantique).
Le fait qu’une molécule puisse trouver sa forme stable rapidement ne peut pas s’expliquer par la causalité chronologique. Ceci implique l’existence d’un attracteur et d’un mécanisme d’attirance vers celui-ci.
Causalité, buts et attracteurs
Les lois physiques habituelles n’expliquent pas les buts qu’ont les êtres vivants, ils les excluent de leurs théories où tout n’est que causalité chronologique. Or nous avons des buts, vers lesquels notre esprit se dirige ainsi que notre morphologie.
But : producteur de causalité grâce aux échanges d’énergie
Attracteur : forme idéale ou finale, agissant à rebours dans le temps
(Similaire aux causes mentales de Whitehead remontant le temps.)
Tout organisme est poussé vers le futur par une énergie issue du passé (causalité chronologique), c’est de ce type de causalité dont s’est occupée la science matérialiste. Un organisme est aussi tiré vers des attracteurs se situant dans le futur (causalité logique). Cette causalité à rebours où la forme final influence le développement actuel de l’organisme prend la forme d’un champ morphique contenant l’information finale et le mécanisme de structuration (que Ervin Laszlo appelle in-formation). Le physicien Philippe Guillemant en donne une autre facette avec sa théorie de la rétrocausalité où des futurs agissent sur le présent.
L’ADN et les gènes
Puisque la formation d’un nouvelle molécule s’enregistre et que son information (de tout type) est disponible en chaque point de l’espace, cela expliquerait mieux la formation des organismes vivants que la théorie de l’évolution basée sur les rencontres hasardeuses et improbables entre des molécules. Il suffit que de l’ADN se forme à un seul endroit dans l’univers pour qu’ensuite ce modèle soit disponible pour générer l’ADN n’importe où.
C’est ainsi qu’on arrive à expliquer les observations indiquant que 99.9% des poussières dans notre galaxie sont des bactéries lyophilisées, dont le chromosome est peut-être formé du même ADN que les bactéries formant notre corps. La vie dans l’univers ne serait donc ni improbable ni rare, mais inscrite dans le principe organisateur d’information et se développerait partout en même temps sous des formes identiques.
Cela donne un sens très différent à l’idée d’évolution. Car celle-ci, du fait d’être informationnelle, ne peut pas régresser. Ainsi, on peut imaginer qu’un cataclysme détruise tout l’humanité sur Terre, non seulement il est probable que des humains génétiquement équivalents existent sur de nombreuses autres planètes, mais en plus dès que les conditions énergétiques sont de nouveau propice à la vie humaine sur une planète alors des humains y naissent à nouveau. Cela induit qu’il est envisageable que plusieurs évolutions ont été soudaines par le passé, pouvant transformer des primates en humains ou des races humaines en de nouvelles races en l’espace de quelques générations seulement. Si on imagine qu’un humain supérieur existe quelque part où les conditions énergétiques l’ont amélioré et favorisé, alors nous pourrions devenir identiques à eux en quelques siècles, peut-être quelques décennies seulement s’il y a une résonnance de proximité forte entre les conditions énergétiques. La disparition soudaine du champ magnétique terrestre pourrait être le catalyseur d’une mutation extrêmement rapide de toutes les espèces d’une planète vers d’autres champs morphiques attracteurs servant de modèle.
(J’explique davantage ces points dans mon article –L’information de la vie-. Il faut se rappeler que pour reproduire une molécule il n’est pas nécessaire de disposer des atomes et des molécules du même type que le modèle. On peut produire de l’ADN en disposant uniquement de molécules d’eau. Aucune réaction nucléaire n’est nécessaire, l’action de l’information vers un attracteur suffit pour obtenir les bonnes molécules. Voir mon article –La vie est partout-)
Le fantôme du champ morphique
De façon générale un champ morphique n’a pas d’information sur sa localisation dans l’espace-temps. Par exemple l’information décrivant les détails de l’être humain idéal ne se situe pas en un endroit précis, il est partout dans l’univers. (Rappelons que l’univers matériel est la projection holographique d’une réalité faite d’information. Chaque point de l’univers possède l’ensemble de l’information.)

Cependant, si l’information elle-même ne se situe pas en un point précis, on sait que le champ morphique a des effets bien réels sur la matière à des endroits spécifiques. Le champ morphique des feuilles existe en chaque point du vide, tout comme celui d’une feuille en particulier. Mais dès qu’une partie d’une feuille existe de façon matérielle, alors son champ morphique spécifique joue son rôle organisateur : il apparaît par ses effets, le fantôme de la feuille devient réel en ce lieu, jouant le rôle de plan que la matière doit tenter de reproduire.
C’est ce plan sous forme d’effets énergétiques organisateurs qu’on peut voir grâce aux images obtenues par le procédé Kirlian. On y observe peut-être la manifestation du champ morphique de l’entité, le fantôme énergétique d’une feuille.
Voir aussi mon article –Le champ éthérique du vide–
Questions diverses
Est-ce qu’il existe un champ morphique pour tout ce qui existe ? (Un grille-pain, un ordinateur, une table?)
Non. Uniquement pour les systèmes auto-organisés (qui se forment par eux-mêmes). Il s’agit de la définition du champ morphique et du système auto-organisé : un système se forme sous l’effet de ses propres contraintes intérieures, qui correspondent au champ morphique créateur. Un morceau de métal constituant un grille-pain ou le bois constituant une table se sont formés sous l’effet de leur champ morphique. Mais l’assemblage a été fait par un agent extérieur, humain ou machine.
Est-ce que le champ morphique existe forcément avant que le système s’organise ?
Non, pas toujours. C’est justement ce qui explique pourquoi un nouveau composé chimique ne cristallise pas au début. C’est un système sans contrainte extérieur dont ne champ morphique n’existe pas encore sous sa forme finale.
Un nouveau composé chimique est fait par les chimistes, donc il n’est pas auto-organisé non?
Un système est dit auto-organisé s’il se forme de lui-même sans contrainte extérieure, ce qui signifie que ce sont les lois de l’univers qui assemblent ses constituants. Les chimistes ne font que fournir les composant (molécules) et un environnement particulier (chaud ou froid, pression etc.). Ce ne sont pas eux qui prennent directement les molécules une par une, les cassent et les relient entre elles. S’il suffisait de mettre du bois et du métal dans une caisse pour obtenir une chaise, on dirait que celle-ci est auto-organisée. Mais il n’existe pas de champ morphique de chaise qui grâce à l’information et au mécanisme d’in-formation ferait que les chaises s’assemblent toutes seules à partir de leurs matériaux.
Une fois qu’un champ morphique existe, peut-il changer ?
Oui, en partie. C’est pour ça que certaines choses, les constantes et lois physiques peuvent changer au cours du temps. C’est aussi ce qui explique en grande partie l’évolution des espèces.
Le champ morphique correspond-il à l’idéal absolu tel que Platon le décrit ?
Presque. La différence est que cet idéal n’est pas éternel, il peut varier. De plus, pour lui il existait un idéal de l’humain, mais pas spécifiquement pour chaque individu et chaque partie de celui-ci.
Chaque individu a-t-il son propre champ morphique indépendant des autres ?
Chacun a son champ morphique individuel. Mais celui-ci est influencé et influence tous les autres champs similaires. Un humain se construit par son champ morphique, qui est issu des champs morphiques des autres humains ayant existé. , de proche en proche.
Mon champ morphique a-t-il une influence sur celui des autres et sur celui des arbres ?
On ne sait pas encore avec certitude si le champ d’un être humain encore vivant affecte les autres. Il semble plutôt se délocaliser lors de la destruction du système physique (la mort). Plus un système est proche d’un autre (en terme de similarité, pas de distance), plus leurs champs entrent en résonance. Mais il n’y a pas de limite précise, aucune ‘case’ où chaque champ est rangé sans dépasser vers une autre case. Ainsi, l’ensemble des champs morphiques des humains agit sur celui des singes (et inversement). L’ensemble des champs morphiques des primates agit sur le champ morphique des mammifères, qui agit sur celui des animaux, qui agit sur celui des êtres vivants (dont les arbres). On peut dire que de proche en proche tout champ agit et reçoit l’effet des autres systèmes de l’univers.
Les champs morphiques, ça ne serait pas la matière noire ou l’énergie noire ?
Non, car le champ morphique n’est pas localisé dans une région de l’espace, c’est une information vibratoire d’un autre niveau de réalité. De plus, par leur définition basée sur l’effet gravitationnel supposé, la matière noire et énergie noire agissent selon la causalité chronologique normale. Si la matière noire ou l’énergie noire existent, elles seraient certainement elles-mêmes créées par des champs morphiques et devraient en générer un.
Exemples en vrac
- De nombreux témoignages sont rapportés par des personnes ayant reçu des transplantations d’organes ou des transfusions sanguines ayant eu des souvenirs qui n’étaient pas à eux ou des changements de personnalité. Le champ morphique avec l’information du donneur pourrait théoriquement parfois entrer en résonance avec celui du receveur, qui serait ainsi modifié.
- Les personnes qui ont effectué des sorties de corps de type ‘expérience de mort imminente’ (IME) et rencontré des personnes défuntes ont constaté que celles-ci avait une apparence qui correspondait à l’âge de 20 ans environ, indépendamment de l’âge de leur mort, enfant ou vieillard. Il serait possible que cela corresponde à une projection de leur champ morphique.
- Le rire ou l’humeur
- La lecture (on apprend plus facilement à lire maintenant) et divers apprentissages.
- La télépathie : plus facile pour des personnes proches (émotionnellement). Leur champ morphique en résonance par le passé expliquerait cette plus grande facilité et le mécanisme, similaire à celui de notre propre mémoire et pensée mais élargie entre deux individus. C’est aussi pourquoi les jumeaux auraient un lien très particulier, dépassant les simples effets de la génétique.
- La théorie des champs morphiques semble mélanger divers autres concepts comme le double éthérique (ou notre corps énergétique), les archives akahsiques ou encore le champ unitaire de la conscience.
Conclusion
- Les champs morphiques expliquent beaucoup de choses que la science matérialiste ne peut pas expliquer ou qui la contredisent. L’hypothèse que les lois de la nature sont immuables, fixées depuis le début et pour l’éternité est dogmatique. Elle n’est pas remise en question par la majorité des scientifiques, qui l’appliquent sans se rendre compte qu’elle est invalidée par diverses études. Voir –Lois physiques ne sont plus ce qu’elles étaient–
- Le champ morphique s’accorde bien avec les théories de l’univers où tout serait onde et information, comme les interprétations actuelles de la physique quantique.
- La matière est le résultat de la densification de l’éther et la résonances entre les ondes de fréquences proches.
- L’univers matériel serait produit par une sorte de symphonie de champ morphiques se situant à un autre niveau de réalité. Ce serait ce qu’on appelle notre double éthérique et notre aura, il peut être rendu visible par le procédé de photographie utilisant l’effet Kirlian.
- La théorie des champs morphiques est cohérente avec les autres théories de l’univers qui décrivent la réalité matérielle comme le résultat d’entités non matérielles (conscience, idées) et où toutes les choses sont liées entre elles et interagissent (à l’opposé du matérialisme associé au réductionnisme).
- Une théorie voulant expliquer l’organisation de la matière et l’évolution du vivant doit tenir compte des preuves réelles d’effets du type champ morphique, notamment concernant le hasard supposé de rencontres aléatoires de molécules et de sélection naturelle (néodarwinisme notamment). L’existence d’ADN à un unique endroit de l’univers rend en effet disponible son information partout et peut générer sa création ailleurs sans aucun besoin de rencontre entre molécules spécifiques.
- Si cette théorie est juste alors elle induit le fait que nos comportements et nos pensées ont une influence sur tout le reste et peuvent modifier la réalité et les lois physiques.
- De nombreuses expériences sont proposées par Sheldrake et d’autres pour confirmer cette hypothèse et mieux comprendre ce champ (par exemple la vitesse à laquelle se forme un nouveau champ, l’effet de la distance, la façon de le modifier). Elles ne coûteraient pas très cher. Serait-ce de la mauvaise volonté de la part des institutions scientifiques de ne pas les faire ?
Sources et liens
Voir les livres de Ruppert Sheldrake, notamment Réenchanter la science (2012)